Un glas pour la mémoire et pour la paix

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Le 1er août 1914 à 16 h, la France entrait en guerre contre l’Allemagne. À 16 h le tocsin retentissait dans toutes les communes pour relayer la mobilisation générale. La commune de Saint-Etienne a marqué le centenaire de cette date funeste en sonnant le tocsin puis le glas ce vendredi à 16 h.

Si le tocsin retentissait en 1914 devant le péril immédiat, le glas était bien plus adapté 100 ans après, en l’honneur et en souvenir des millions de vies fauchées par la folie des hommes.

La guerre débutait en ce mois d’août 1914, à l’issue de trente années de poussée nationaliste et belliqueuse, entre des états européens, dont la France, qui ont tout fait pour faire monter la peur et la haine de l’autre la plus abjecte. Dans ce climat de haine formé de toutes pièces, chacun se sent agressé par l’autre, se croit supérieur à l’autre : la guerre semble inévitable. Sans aucun sens humain et sans autre issue que l’enlisement, les morts, les blessés, les veuves et les orphelins par millions, dans tous les camps.

En ce premier août 1914, les 3 800 000 avaient quelques jours pour rejoindre le point regroupement qui leur était assigné et prendre un train, souvent sans retour…

Souvenons-nous du fruit de la folie et de la haine humaine. Souvenons-nous de ceux qui sont tombés et dont le nom ne peut se réduire à une ligne gravée dans le marbre d’un monument aux morts.

Le glas qui a sonné vendredi le rappelle.

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