Les écoles vides contre la réforme des rythmes scolaires proposée

nouvelle_image-jpgAlors que la grogne des parents et des communes à l’encontre de la réforme des rythmes scolaires prend de l’ampleur chaque jour, les écoles de Saint-Étienne et Saint-Michel-de-Boulogne sont restées vides à l’occasion du mouvement national lancé par les syndicats enseignants et le collectif des parents opposés à la réforme des rythmes scolaires proposée.

Alors que les trois enseignantes étaient en grève de même que le personnel scolaire communal, les parents ont participé au mouvement de boycott des écoles ce mercredi 13 novembre.

Ils expliquent clairement qu’ils ne veulent pas de la réforme proposée, même s’il ne souhaite pas pour autant en rester à l’actuelle semaine de 4 jours qui a montré ses limites et fait l’unanimité contre elle.

Cependant, pas financée par l’État et reposant uniquement sur les finances locales, la réforme Peillon est porteuse d’inquiétude sur la qualité du système scolaire dans les communes qui n’auraient pas plusieurs dizaines de milliers d’euros à y consacrer. De même, les incertitudes sur la compétence des animateurs recrutés et sur l’organisation de la journée leur font craindre le pire.

Accompagnés des mairies et des enseignants, les parents demandent donc avec insistance au ministre une complète réécriture du dispositif prévu, qui doit être mis en œuvre sans délai.

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