Patrimoine naturel :
La commune est concernées par plusieurs Zones Naturelles d’Intérêt Écologique, Faunistique et Floristiques (ZNIEFF) délimitées par le Ministère de l’Environnement. Chacune fait l’objet d’un inventaire de son patrimoine naturel consultable en ligne :
La ligne de crête du rocher de la Paillère au Serre de Suson
La Vallée de la Boulogne
La ligne de crête de Mézilhac au Col de l’Escrinet
Les vallées de la Dorne, de la Besorgues, de la Volane et leurs affluents
Pour suivre les migrations ornithologiques au col de l’Escrinet : www.migraction.net/
Patrimoine historique :
L’inventaire général du patrimoine :
En 2009, la communauté de communes de la Roche de Gourdon, les communes qui la composent, et le Parc naturel régional des Monts d’Ardèche ont réalisé un inventaire général du patrimoine.
Photos de notre patrimoine local : Galerie-photo
La Roche de Gourdon :
Le sommet de la Roche de Gourdon a été occupé par l’homme très tôt. Un village fortifié, appelé oppidum existait dès les VII-VIè siècles avant notre ère. Un petit temple a été édifié au 1er siècle avant JC, la dernière occupation humaine datant du VIIè siècle. Des vestiges de ces occupations ont été découverts lors de fouilles en 1994.
Le château de Boulogne :
Saint-Etienne était situé jusqu’à la Révolution dans la seigneurie du château de Boulogne
Les parties les plus anciennes ont sans doute été construites aux XIè-XIIè siècles. L’essentiel des ruines visibles actuellement date des XIVè-XVè siècle et le remarquable portail à colonnes de la fin du XVIIè siècle.
Le hameau qui s’est développé à ses pieds apparaît sans doute au XIIIè siècle.
La chapelle Notre-Dame-de-Pramailhet :
Une chapelle de pèlerinage existe à Pramailhet depuis la fin du Moyen Age. La découverte d’une petite vierge polychrome au XVIIè siècle relance le pèlerinage. Devant son succès, la chapelle est reconstruite au XIXè siècle. Un pèlerinage y a encore lieu le premier dimanche de septembre.
L’église Saint-Etienne :
L’église actuelle de style néogothique a été construite à la fin du XIXè siècle, voir au début du XXè. Elle prend la place d’une église ancienne, dont les plans ont été conservés (collection privée).
A partir du plan de l’église précédente, on peut penser qu’il s’agissait d’un édifie de style roman. Elle était plus petite que l’actuelle, avec deux-tiers sa longueur seulement. Elle était correctement orientée, ce qui implique un chevet sur la place du village actuel, et un porche à l’emplacement de la cure actuelle. A nef unique, elle s’ouvrait au sud par un portail qui se situait globalement à l’emplacement de la sacristie actuelle.
Quelques éléments subsistent de cette église : contreforts et baies romanes au nord, ainsi que neuf chapiteaux qui ont été conservés sans être remployés dans l’église actuelle.
Trois sont classés monuments historiques.
Les croix :
Quinze croix de pierre ou en métal ont été implantées sur la commune, essentiellement depuis le XVIIè siècle, à l’occasion de processions, ou plus simplement pour créer un lieu de dévotion dans chaque hameau.
La maison forte de La Combe :
La maison noble de La Combe a été édifiée pour l’essentiel au XVIIè siècle, sans doute par un officier du château de Boulogne qui a structuré un domaine foncier.
La gare des Clapès :
La gare des Clapès et son château d’eau sont situés sur la ligne de chemin de fer Le Pouzin – Les Vans, qui passait sous l’Escrinet en tunnel (encore conservé mais non accessible pour des raisons de sécurité). Cette ligne a fonctionné de 1910 à 1914 uniquement, victime de sa mauvaise conception et de sa réalisation à l’économie qui imposait des pentes importantes que les trains avaient du mal à gravir. Dès l’achèvement de la ligne, des glissements de terrain sont venus emporter la voie compromettant immédiatement son avenir.
Le Moulin Artige :
L’auberge du Moulin Artige a été édifiée au XVIIè siècle et agrandie au XIXè siècle. Implantée le long de la route du Col de l’Escrinet, elle servait de relais pour les diligences de la société de transport Artige, qui reliaient Aubenas à Privas à l’âge d’or des transports routiers en Ardèche, avant l’arrivée du chemin de fer.
Le four à chaux :
Le calcaire est rare à Saint-Etienne. Un affleurement situé au quartier de Combe Chaude explique l’installation d’un four à chaux qui ne peut pas être daté en l’état.
La Fabrique :
Une fabrique (usine textile) existait à Saint-Etienne, située au lieu-dit « La Fabrique », sous le col de l’Escrinet. Construite dans les années 1880, elle a fonctionné jusque dans les années 1920, avant qu’un incendie ne la détruise. Les ruines sont encore visibles de nos jours.