Un peu de civisme ne ferait pas de mal !

photo2074-jpgCertains, heureusement rares, sont prompts à souligner tel ou tel manquement ou retard dans l’exécution de travaux de voirie, parfois à juste titre, mais le plus souvent sans chercher à comprendre le pourquoi de la situation. Qu’un fossé ne soit pas curé, que des pierres tombent d’un mur de soutènement, et rapidement ils se plaignent qu’ils paient des impôts et que pourtant les travaux ne sont pas faits.

Mais que se passe-t-il quand c’est l’inverse ? Quand quelqu’un porte atteinte à un bien public ? Chaque citoyen étant responsable, il vient immédiatement en mairie se signaler et propose de régler la note ou de faire le nécessaire pour remettre les choses en état, c’est bien connu ! Ne rêvons pas, cela arrive, mais c’est rare : le plus souvent les personnes concernées, dans un grand élan de civisme, imaginent que le bien public n’est à personne, ce qui est collectif n’ayant pas de propriétaire, cela aussi, c’est bien connu !

C’est sans doute ce que s’est dit le conducteur du camion qui a accroché le parapet du pont des Gouzis, au point de le démolir sur plusieurs mètres… Le tout sans laisser d’adresse ! Et étant donné les dommages, il est inimaginable qu’il ne se soit aperçu de rien.

Pas vu pas pris, et ne restera que le montant des travaux pour le Département ! Quelques milliers d’euros qui auraient pu être pris en charge par une assurance, mais qui pèseront sur les budgets publics et qui ne seront pas employés pour faire des travaux d’amélioration ou d’entretien du réseau, autrement plus utiles à la collectivité.

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