Les travaux d’aménagement du bureau coopératif Le Préau se terminent, et il entrera en fonctionnement fin février au plus tard.
Ces locaux, aménagés par la commune de Saint-Etienne-de-Boulogne au village seront loués à une association regroupant cinq travailleurs indépendants qui partageront et installeront leur activité dans ce bureau.
Installés jusqu’à présent chez eux, ils cherchaient un espace qui leur permette de sortir leur activité de leur domicile, sans pour autant louer chacun un bureau individuel. Il n’était pas question non plus pour eux de faire construire un local neuf, alors que chacun travaille seul. Le partage d’un bureau commun s’est imposé. C’est un mode de travail collectif qui se développe, venu des pays anglo-saxons sous le nom de “co-working”‘, littéralement “travaillant ensemble”.
Un mode de travail innovant
Innovant, ce nouveau mode de travail permet de mutualiser les charges immobilières, mais aussi des frais comme la reprographie, les fluides (électricité, eau, abonnement téléphonique, serveur informatique par exemple).
C’est justement le caractère innovant de ce projet qui lui a permis de bénéficier de subventions conséquentes, au taux maximum autorisé, de la part de la Communauté de communes de la Roche de Gourdon, du Département, de la Région et de l’Union Européenne. Le projet a même été sélectionné dans le cadre d’un appel à projet sur les espaces de télétravail lancé par la Délégation interministérielle à l’Aménagement du Territoire et à l’Attractivité Régionale (DATAR) Massif-Central.
Les partenaires du projet en visite
Afin de faire le point sur l’avancée du dossier, de rencontrer les travailleurs indépendants qui vont intégrer cet espace de travail, les représentants de ces structures, mais aussi du Pays de l’Ardèche Méridionale, de la coopérative d’activité Pollen-Scop, du SIVU des Inforoutes de l’Ardèche, du Parc Naturel Régional, entre autres, se sont retrouvés à Saint-Etienne.
Accueillis par deux membres de l’association Le Préau, et par la commune, ils ont pu le temps d’une après-midi échanger sur le projet, et évoquer la possibilité de créer d’autres espaces similaires dans d’autres communes.
Une réflexion collective fructueuse qui permet déjà de préciser les pistes pour la reproduction d’une telle expérience ailleurs. C’est d’ailleurs bien à ce titre que le projet a pu bénéficier de crédits européens via la DATAR, de sorte qu’il constitue une affaire financièrement blanche pour la commune.