Les communes opposées à l’exploitation des gaz et huiles de schiste se sont réunies en association il y a deux ans. Elle vient de tenir son assemblée générale annuelle à la mairie de Villeneuve-de-Berg. Saint-Etienne en fait partie et assure la gestion de la trésorerie de l’association.
L’occasion de revenir tout d’abord sur l’actualité juridique, portant principalement sur les recours déposés par les pétroliers Total et Schuepbach LLC contre l’annulation de leurs permis d’exploration de Montélimar et de Villeneuve-de-Berg, qui pourraient leur être restitués selon le jugement rendu durant les prochains mois par le Conseil d’Etat. Nous en reviendrions alors à la situation de 2011.
Il fut aussi question du permis d’Alès, qui n’est pas annulé et qui déborde largement sur le sud-Ardèche. Pour l’heure, sur ce secteur, devant la pression citoyenne, le pétrolier Mouv’Oil temporise et n’a pas commencé à travailler.
Enfin, il fut aussi largement question de la réforme du Code Minier en cours, le collectif déplorant que cette réforme ne soit menée que par le ministère du redressement productif, plutôt favorable aux gaz de schiste, et non en association avec celui de l’Environnement, et que cette démarche ne soit au final pas débattue au Parlement devant les députés et sénateurs, mais uniquement approuvée par ordonnance, sans discussion publique.
Autant de débats qui démontrent que le sujet n’est pas clos, contrairement à ce que certaines prises de position tendraient à le faire croire.
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