La commune de Saint-Etienne-de-Boulogne accueillait un groupe d’une dizaine d’étudiants lyonnais. Comme chaque année, Agnès Bonnaud, maître de conférence en géographie à l’université Lumière Lyon 2 et spécialiste en aménagement rural organisait un stage de terrain pour ses étudiants. Elle était à l’occasion accompagnée d’un professeur marocain de l’université de Rabat. Au programme de ce séjour, une succession d’interventions sur le thème des “alternatives économiques et sociales et développement rural”.
Il s’agissait surtout de rencontrer des acteurs locaux du développement qui soient porteurs d’alternatives ou de projets de développement originaux. Ils ont ainsi au fil de leur séjour rencontré Pierre Rabhi et Christian Moyersoen pour évoquer les questions agricoles. Ils ont aussi évoqué les questions communales et intercommunales à l’occasion de leur venue à Saint-Etienne-de-Boulogne où ils ont été reçus par Franck Brechon, maire, accompagné de Nathalie Mallet-Torrès, maire de Saint-Michel-de-Chabrillanoux. Hélène Noharet, directrice des services techniques de la communauté de communes, et urbaniste, a aussi participé à ces débats.
La matinée a été consacrée à l’organisation territoriale et à la prise en compte des questions de développement dans les politiques communales et intercommunales. Les discussions ont été appuyées sur des exemples concrets apportés par les deux élus. Il fut ainsi question des espaces de co-working avec le Préau à Saint-Etienne-de-Boulogne et d’économie circulaire avec la ressourcerie Trimaran à Saint-Fortunat, ou encore du commerce en milieu rural avec la venue de Thierry Malinski, de l’auberge l’Arbre à pain. A midi, les stagiaires ont d’ailleurs pu rencontrer les membres du Préau.
L’après-midi a été consacré aux rôles des structures de développement avec l’exemple des parcs naturels régionaux, mais aussi avec les problèmes posés par l’extension des périmètres des communautés de communes et d’agglomération au-delà du raisonnable, ou encore par les transferts de compétences de plus en plus nombreux.
Les sujets ne manquaient pas et ont fait l’objet de discussions instructives pour les étudiants, comme pour les participants.
Lors de la visite du Préau