A l’heure de la belote

belote_reduit-jpgL’association des jeunes de la Boulogne organisait son concours de belote annuel à la salle polyvalente samedi 17 janvier. Au total, 23 équipes se sont affrontées dans une très bonne ambiance jusqu’à 3 heures du matin.

Merci aux organisateurs et aux participants.

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Un nouvel équipement informatique à la bibliothèque

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La commune vient d’équiper la bibliothèque municipale d’un nouvel ordinateur.

Outre les usages propres à la bibliothèque, il permettra de mieux gérer le fond de livres et d’avoir accès par connexion internet à la réservation des livres de la BDP pour préparer le passage du bibliobus.

Par ailleurs, les lecteurs sont invités à renouveler leur abonnement pour l’année qui vient, au prix de 5 € par famille.

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RD 356 : les parapets refaits

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Il y a quelques semaines maintenant, nous signalions les dégâts occasionnés sur le parapet du pont des Gouzis, sur la RD 356. Un camion avait alors accroché l’ouvrage sur plusieurs mètres, sans laisser d’adresse bien entendu. Comme nous nous en doutions, personne n’a proposé de faire marcher son assurance et de prendre en charge les dégâts commis.

Ils viennent d’être réparés aux frais du contribuable par le service des routes du Conseil Général, de même que plusieurs parapets sur la route de l’Escrinet.

Plusieurs milliers d’euros de dépense qui auraient pu être évités et mieux employés ailleurs si le chauffeur avait fait preuve d’un peu plus de civisme ! Dommage qu’il n’en est pas été ainsi.

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Travaux sur le réseau d’eaux pluviales

photo2239-jpgLes dernières pluies de cet hiver, particulièrement abondantes, ont causé des dégâts importants. Le réseau d’eaux pluviales très vétuste s’est bouché alors qu’il passe sous une maison, ce qui a inondé à plusieurs reprises son rez-de-chaussée.

Il a donc été nécessaire de le dévier sur une soixantaine de mètres pour le faire passer dans la ruelle et non sous la maison. Des travaux qui viennent de se terminer et qui éviteront à l’avenir que de tels dommages ne se reproduisent.

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Le Préau sur la radio Fréquence 7

frequence_7-bis-jpg La radio Fréquence 7 s’est intéressée au bureau coopératif Le Préau, et a consacré une émission Place Publique à ce projet. Diffusée le jeudi 27 novembre à 13 h 30 a permis à Cédric Guénard, du Préau, Nicolas Dupuis, du Pays de l’Ardèche Méridionale et Franck Brechon, Maire de Saint-Etienne, de s’exprimer sur cet espace de travail.

Comment ?

Pourquoi ?

Qui ?

L’occasion de revenir en 25 minutes sur cette réalisation communale de 2014.

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Terre de Schiste à Saint-Etienne-de-Boulogne

arton1510-pngLe vendredi 23 janvier 2015 à 20 h à la salle polyvalente de Saint-Etienne-de-Boulogne.

Le collectif Stop au gaz de schiste Ardèche organise une soirée dédiée aux gaz de schiste et à l’extractivisme avec la diffusion du film “Terres de schiste” et l’intervention d’Emilio Taddei, universitaire Argentin, docteur en sociologie, professeur et chercheur à l’Universidad Nacional de Lanús (UNLA, Argentine) et membre du Grupo de Estudios sobre América Latina (GEAL)

Le documentaire, produit par Les Amis de la Terre France et réalisé par Grégory Lassalle, relate la mobilisation des populations contre les gaz et huiles de schiste en Argentine et en France ; en particulier alors qu’en France une loi est votée pour interdire la fracturation hydraulique des permis d’exploitation de gaz non conventionnels sont accordés à Total en Patagonie sans consultation publique.

En savoir plus sur le film.

Une nouvelle réserve d’eau incendie

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Une nouvelle réserve d’eau incendie dédiée à la lutte contre les feux de forêt vient d’être posée à la demande de la commune. Elle a un volume de 30 m3, et est en bois. Elle a été démontée sur une commune qui ne souhaitait plus l’avoir et le Conseil Général l’a proposée à Saint-Etienne il y a quelques mois.

Ce sont les sapeurs forestiers du Département qui ont assuré l’intégralité du transfert de sorte que cette installation n’a rien coûté à la commune.

Elle a été installée au carrefour d’Andige, en concertation avec l’ONF et les pompiers, afin de défendre la forêt domaniale de l’Escrinet.

Son remplissage aura lieu dans les prochains jours. Cet équipement complète les quatre citernes déjà posées à Saint-Etienne ou aux abords immédiats, et termine le programme de pose prévu au plan de défense de la forêt contre l’incendie réalisé par la communauté de communes de la Roche de Gourdon en 2004-2005.

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Auriolles, fête les voisins, le 26 juin 2015.

Les habitants d’Auriolles se sont retrouvés pour la fête des voisins autour du lavoir du Métra. La soirée s’est prolongée convivialement autour des souvenirs et discussions, sans oublier l’accordéon de Maëlenn Pilato, heureuse de faire découvrir ce qu’elle commence à apprendre.

Une très belle soirée qui fait se connaître les voisins et partager un bon moment.
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La gym en assemblée générale

L’association de gymnastique La Boulogne vient de tenir son assemblée générale annuelle. L’occasion de dresser le bilan de l’année écoulée pour une association qui reste dynamique avec deux séances chaque mardi soir, suivies par une trentaine d’adhérents. L’assemblée profite de ce moment pour remercier chaleureusement Ginette Coste qui assure ces cours bénévolement.

En terme administratifs, les membres ont élu un nouveau bureau composé de Andrée Marion, présidente, qui succède à Pierre Lascombe après neuf ans de mandat. . Pour leur part, Joëlle Caujolle et Jean-Luc Bouchon restent trésorier et secrétaire. Il a aussi été décidé, les comptes étant équilibrés, que la cotisation restait fixée à 40€.

En terme d’activités, il a été décidé de reconduire les séances qui auront lieu à partir de 17 h 30 pour la première (nouvel horaire après les vacances d’automne), puis à 18 h 30. Au-delà des séances de gym, les randonnées du dimanche et séjours pour la saison à venir ont été planifiés.Tout cela sans publier la participation de la gym au Téléthon avec l’organisation d’un début décembre.

Comme d’habitude, l’AG s’est terminée par un bon repas partagé dans une ambiance conviviale …
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Les Genêts d’Or tirent les rois

Le club des aînés ruraux a réuni ses membres mercredi 6 janvier pour tirer les rois. Les adhérents ont répondu présents en nombre afin de partager la galette en toute convivialité et sympathie.

Un agréable moment suivi tout l’après-midi de parties de belote et de jeux pour le plus grand plaisir de tous.
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“La Fabrique à Histoires” se termine.

La commune et l’association Rézonance ont engagé depuis l’année dernière la réalisation d’un film documentaire participatif sur la mémoire du village intitulé La Fabrique à Histoires. Dans ce cadre, de nombreux entretiens et enregistrements ont été réalisés auprès d’une quarantaine de personnes détentrices de souvenirs.

A ce stade, se sont plus d’une centaine d’heure de film qui ont été enregistrés, et le montage commence. C’est pour faire le point sur l’avancée du dossier que les partenaires du projet se sont retrouvés à la mairie autour des premiers montages.

L’occasion de constater que le travail avance bien, puis d’envisager la première projection publique qui aura lieu le vendredi 3 mars à 18 h à la salle polyvalente.

Seront alors invités, outre les financeurs du projet (CAF, fondation SNCF, Région, Département), l’ensemble des habitants et bien entendu, les personnes ayant participé à la réalisation du film.

Alors que l’achèvement du projet se profile, les participants à la réunion ont aussi envisagé une seconde étape permettant de valoriser sous forme de web-doc l’ensemble de la matière collectée.
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Les premiers extraits du film présentés lors de la réunion.

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À la découverte du vélo électrique

À l’occasion de la Fête des “P” à Saint-Etienne-de-Boulogne qui a eu lieu le 15 mai, Syndicat de Transport urbain Tout’enbus d’Aubenas-Vals était présent pour une démonstration de vélo électrique.

Une trentaine de personnes ont ainsi pu essayer ce nouveau mode de déplacement qui offre les avantages du vélo en terme de commodité, d’environnement, sans en avoir les inconvénients pour les moins sportifs.
Certains ont même pu voir que le vélo à assistance électrique les conduisait jusqu’au sommet de la montée du hameau d’Auzon sans difficulté et presque sans efforts.

Yohan Deleuze, du syndicat Tout’enbus était d’ailleurs présent pour en expliquer le fonctionnement, et présenter le système de location mis en place par le syndicat.

À quand des vélos en location sur la commune ? Telle est la question qui a été posée par plus d’un utilisateur…
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Sentiers de randonnée : le balisage se poursuit

Les sentiers de randonnée sont, selon les sections, entretenus par la communauté de communes ou par les habitants eux-mêmes, ou nettoyés à l’épareuse par la commune.

Le balisage, quant à lui, est assuré par les bénévoles de l’association de gym La Boulognette, qui assure le travail peinture à la main. Une opération qui vient d’être lancée et qui se poursuivra dans les semaines à venir.

Un engagement bénévole au service de la collectivité que la mairie salue et remercie vivement.
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Castagnade à La Conchy

Les habitants de La Conchy se sont retrouvés sur la place du hameau dimanche 13 novembre pour une castagnade amicale. Une vingtaine de personnes ont partagé ce moment convivial qui renouvelle la rencontre de la fête des voisins qui a lieu en été.
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Ordures ménagères : encore des incivilités !

De nouvelles incivilités étaient constatées dans les bacs à ordures ménagères de Saint-Etienne-de-Boulogne.

Des verres et des objets relevant des encombrants y ont encore été déposés par des habitants indélicats. Aujourd’hui au hameau d’Auriolles, la semaine dernière à ceux d’Auzon et du village, aucun point de collecte n’est épargné. Les consignes sont pourtant simples et les conteneurs à verre comme à papier ou à tri sélectif se trouvent à proximité immédiate de bacs ordures ménagères.

Certains, peu nombreux, se moquent du bon fonctionnement du service, tout en se plaignant sans doute de payer trop cher alors que leurs gestes sont à l’origine de surcoûts importants. C’est aussi un manque de respect pour le personnel qui assure la collecte des ordures, ce qui est déjà un travail ingrat et difficile.

Rappelons que l’année dernière, le montant de la taxe d’enlèvement des ordures avait baissé, entre autres à cause d’un meilleur tri. Qu’en sera-t-il cette année si de tels gestes se multiplient ? La réponse est entre les mains des citoyens qui, par leur comportement, ont la possibilité de favoriser ou non le bon fonctionnement du service.

À chacun de prendre ses responsabilités.

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Les conteneurs à verre sont pourtant à coté des bacs dont ces bouteilles ont été sorties ! La flemme de faire un mètre de plus ? Le manque d’esprit civique ? Le plaisir d’emmerder le monde ?

La lutte contre le frelon asiatique

Le frelon asiatique est aujourd’hui présent sur la quasi-totalité du territoire français. Il est source de difficultés du fait de sa présence dans les zones urbanisées, mais également d’un point de vue environnemental, par la prédation qu’il exerce sur certaines espèces et notamment l’abeille domestique.

Bilan 2016

Un nombre de nids découverts en forte hausse
En 2015 et 2016, le climat lui a été très favorable, ce qui lui a permis de coloniser de nouvelles zones géographiques et de se développer sur sa zone de présence connue :

Le dispositif de surveillance régionale

Un dispositif régional de surveillance et de lutte, assuré conjointement par l’Organisme à Vocation Sanitaire animal et végétal (FRGDSi et FREDONii) a été mis en place et décliné au niveau départemental.

Aucun dispositif de piégeage sélectif et efficace n’ayant encore été mis au point, la lutte consiste principalement à repérer et détruire les nids. Elle contribue ainsi à maintenir la population de frelons asiatiques à un niveau acceptable et à garantir la sécurité des populations.

A ce titre, toute personne suspectant la présence d’un frelon asiatique sur une zone est invitée à en faire le signalement en utilisant les coordonnées ci-dessous :

 GDSA 07 : 06 08 92 26 67 / pascal.binon@orange.fr

 FREDON : 04 75 64 92 12 / fdgdon07@yahoo.fr

 GDS 07 : 04 75 64 91 85 / gds07@cmre.fr

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Merci de votre contribution au signalement de nouveaux cas éventuels !

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11 novembre 2017

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Il y a 99 ans en ce 11 novembre 1918 à 11 heures le silence revenait sur les champs de bataille. Mais quel sens avait ce silence résigné, atterrant, abattu. Sinistre après quatre année de guerre qui a laissé sur l’ensemble des champs de bataille, parce que pour un humaniste tous les morts se valent, plus de 18 millions de morts et 21 millions de blessé. Autant d’orphelins, de veuves elles aussi victimes du conflit. 6 millions de combattants sont rentrés blessés, mutilés, physiquement, amputés, défigurés, gazés. Dans tous les cas traumatisés à tout jamais.

Le courage force le respect, dans cet enfer moderne de fureur et d’acier, de front fixe où les troupes attendent terrées dans les tranchées le massacre qui viendra par la mitraille d’en face, par les airs avec une artillerie nouvelle, ou par la terre avec la guerre des mines et des sapes. _ Puis cette guerre insidieuse, celle du gaz moutarde. Rien ne leur a été épargné, jusqu’à la faim à l’issue de journées d’attentes dans d’immondes boyaux boueux qu’ils partageaient avec les rats et les épidémies.

L’année 1917 résonne avec un son particulier dans l’histoire de la Première Guerre mondiale.

C’est d’abord celui de l’entrée en guerre des États Unis d’Amérique aux côtés des alliés d’alors. 150 000 jeunes hommes du nouveau monde laisseront leur vie en 1 an et demi de combat dans l’Est de la France et en Belgique. N’oublions pas ce sacrifice d’un jeune état, qui depuis son indépendance et Lafayette, sait ce qu’il doit à la France des Lumières.

L’année 1917, c’est aussi celle où les soldats russes mettent crosse en l’air, et où les paysans et ouvriers reversent le régime féodal sous lequel ils vivent encore, quittant le champ de bataille de la première guerre mondiale.

Mais sur le front, l’année 1917 est celle du plus complet enlisement du conflit. Celle où plus que jamais l’humanité et les combattants ont perdus tous repères. Devant l’absurdité du conflit, il n’y a plus d’esprit militariste qui vaille. La réalité crue, nue, a rattrapé les soldats de tous les camps, terrassant les discours vindicatifs et guerroyant des années d’avant-guerre.

Las, les poilus ont compris que ce combat ne sert à rien et qu’ils sont réduits à l’état de chair à canon sans valeur, et à des sacrifices sans fin et sans issue. Ils ont devant les yeux et dans les cœurs les 200 000 morts du Chemin des Dames, tombés en deux mois à compter du 16 avril pour aucun résultat territorial. Attaquer, attaquer à tout prix et quel qu’en soit le coût humain. Telle est la stratégie abjecte et inefficace d’un état-major dépassé.

Malgré une concentration de moyens sans précédent, d’effectifs comme jamais, faisant appel en particulier à l’ensemble des troupes coloniales, c’est l’échec patent. La guerre ne sera gagnée que d’épuisement de l’une ou de l’autre des parties, et non de victoire en avant. Il n’y a plus d’espoir que chez les officiers supérieurs

La seule issue de ces hommes, refuser. Refuser de sortir de la tranchée. Individuellement, lorsque le désespoir pousse à se tirer une balle dans le pied, dans la main, ou à se couper les doigts pour ne plus monter au front. Ou collectivement, comme les hommes de Maupas, instituteur devenu caporal.
_« Dès que le jour de l’attaque fut connu, mes hommes avaient la résolution parfaitement arrêtée de ne pas sortir… Au moment de l’attaque, les hommes étaient démoralisés, enfouis dans la tranchée, ayant en eux-mêmes la vue des cadavres alignés devant eux… Au commandement de « En avant ! », je me tournais vers eux. Et plusieurs fois j’ai dit : « Allons mes vieux, debout ! ». Personne n’a bougé et toute l’escouade se cacha d’avantage ».
3 500 condamnations furent prononcées par les conseils de guerre : 1381 condamnations aux travaux forcés ou à de longues peines de prison et 554 condamnations à mort.

C’est là que retenti la Chanson de Craonne. Celle des mutins désespérés, disant

Adieu la vie, adieu l’amour

Adieu toutes les femmes/
C’est bien fini, c’est pour toujours

De cette guerre infâme/

C’est à Craonne sur le Plateau

Qu’on doit laisser sa peau

Car nous sommes tous condamnés/

C’est nous les sacrifiés.

Ces mutins, la France a voulu les refouler, les oublier. Aucun ou presque ne figure sur les monuments aux morts après pourtant des années de combat. Leurs veuves n’ont eu droit à aucune pension et leurs enfants ont connu les regards honteux. 100 ans après ils sont pourtant autant de lumières qui éclairent la compréhension humaine des combats, comme autant de cris de désespoirs.

100 ans après, il est nécessaire que la lucidité l’emporte et que le roman national s’efface pour laisser la place à l’histoire. Celle qui analyse, celle qui fait comprendre, pas celle qui sert tel ou tel dessin politique et usurpe son nom.

La Mémoire seule n’est pas histoire. Elle est sentiment humain et à ce titre, elle n’empêche rien et n’instruit pas. Elle doit laisser la place à l’analyse.

Cette mémoire, odieusement exploitée, a justement été l’un des puissants moteurs de la montée des fascismes dès les années 1920, nourrissant le nationalisme délétère, la poursuite de l’identité fantasmée, de la séparation et de l’opposition des peuples et de leurs prétendues racines qui ne sont que vaines chimères. L’historien lucide le sait. Tout n’est qu’échange, croisement, interaction, hybridation et diversité. C’est ainsi que les sociétés avancent depuis des millénaires, que cela plaise ou non, bien loin de fantasmatiques et prétendues guerres de civilisation dont certains nous abreuvent.

Pensons juste que cette guerre de 14-18 a eu lieu entre les héritiers de Charlemagne, et ceux de Karl der Große, dont les manuels d’histoire de part et d’autre du Rhin se disputaient l’héritage ! Triste Europe que celle qui s’oublie.

Nous le savons, la seule guerre qui vaille est celle faite à la guerre elle-même. Par la diplomatie, par le respect des peuples, par l’éducation et le développement. Cela ne signifie pas que les armes n’aient pas parfois leur place dans un champ encadré par le concert des nations, non pour dominer mais pour rétablir le calme ou séparer les belligérants. Mais seule les solutions politiques rétablissant la Paix.

Faute d’une solution politique à un conflit politique, nos poilus ont connu le désespoir dans les tranchées au cours d’une guerre qui s’est enlisée, sans perspective.

Vous dont les noms figurent gravés à tout jamais ici, savez comme Antoine de Saint-Exupéry, qui périt en 1944, que « la guerre n’est pas une aventure. La guerre est une maladie. Comme le typhus. ». Puisses nos sociétés travailler à guérir de ce mal.

Sur un pas de danse

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Les aînés ruraux de la commune de Saint-Etienne-de-Boulogne organisaient leur repas dansant annuel à la salle polyvalente. Près d’une centaine de personne a répondu à l’appel des Genets d’Or pour venir partager un pas de danse, ainsi qu’un bon repas daube cuit au feu de bois. Une très belle réussite pleine de convivialité à mettre au crédit de l’équipe qui anime l’association autour de leur nouveau président, Jean Vincent. De belles rencontres amicales, des sorties et de voyages sont au programme dans les mois à venir, sans oublier les traditionnelles rencontres du mercredi après-midi à la salle polyvalente.

Travail en hauteur

toit_eglise-jpgLa charge de l’entretien de lieux de culte dont la construction est antérieure à 1905 relève de le commune, qui en est propriétaire. A ce titre, la commune de Saint-Etienne est propriétaire de l’église du village et de la chapelle de Pramailhet.

Si la commune à la charge “du clôt et du couvert” des lieux et de leur salubrité (autrement dit, des murs, des portes et fenêtres et du toit), elle n’a pas en charge tout ce qui est lié à l’exercice du culte (mobilier, matériel, sonorisation, etc) et n’a aucune obligation au sujet de l’aménagement intérieur (peinture, matériel de chauffage, etc).

A ce titre, la commune intervient régulièrement sur le toit de l’église du village, dont les tuiles ne tiennent pas. Bien que collées et crochetées, il n’est pas rare qu’elle se déplacent lors des forts coups de vent. Il devient de plus en plus difficile de trouver un maçon pour assurer ce travail à un coût raisonnable, étant donné la hauteur des lieux. Afin de ne pas grever le budget communal de dépenses qui dépassent souvent 1000 €, le travail est effectué par les membres de la commission des bâtiments et le cantonnier, comme cela vient d’être fait cette semaine.

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A l’heure du cirque

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Une dizaine d’enfants participent pendant ces vacances scolaires aux ateliers de cirque organisés par l’association l’Art d’en Faire à Saint-Etienne-de-Boulogne. Ils ont investi la salle polyvalente pendant quelques jours avec poutres, tissus, trapèzes, monocycles, boules et balles, jongleries et acrobaties pour le plus grand plaisir des enfants qui reviennent pour certains depuis plusieurs années aux manifestations organisées par l’association.

Un riche programme est d’ailleurs en perspective pour l’été, avec entre autres, un séjour du 5 au 10 août sous la forme d’une rando-cirque pour les enfants de 8 à 12 ans. Toutes les infos sont sur le site internet de l’association : http://www.lartdenfaire.com/

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