
Acquise en 2007 par la commune, elle a été connectée immédiatement au réseau, mettant un terme aux pénuries enregistrées chaque année, même si les économies sont encore de mise de la part des abonnés car l’eau reste une ressource rare à préserver et à ne pas gaspiller.
Lorsqu’elle a été connectée, le captage lui même n’avait pas été refait, et des travaux sur le bâtiment qui date des années 1960 s’imposaient. Programmés pour l’automne, ils ont été repoussés en raison du mauvais temps qui n’aurait pas permis de faire du bon travail. Ils sont maintenant en voie d’achèvement.
Dans un premier temps, le chemin d’accès a été refait. Puis l’ensemble de la dalle de couverture du bâtiment a été refaite. Il a été réenduit intérieurement et extérieurement, tandis que sa porte a été changée. Afin d’éviter la formation de condensation, des aérations hautes et basses ont aussi été créées.
Sur les bassins de captage eux-mêmes, la répartition des eaux entre la part communale et la part revenant à l’auberge de l’Escrinet a été précisée avec la mise en place de nouvelles surverses en inox. Les trop-pleins et vidanges ont aussi été repris et munis de clapets et de grilles.
Pour finir, le périmètre de protection grillagé sera amélioré aux points où le grillage s’affaisse.
Autant de travaux qui permettront d’être en conformité avec l’arrêté préfectoral autorisant le captage et le déclarant d’utilité publique. Une opération dont le montant s’élève à 20 000 € ht, subventionnée à 80 % par l’Agence de l’Eau Rhône-Méditerranée-Corse et par le Conseil Général de l’Ardèche dans le cadre des contrats “Ardèche Terre d’eau”.
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Du changement dans la Défense de la Forêt Contre l’Incendie (DFCI)
La communauté de communes de la Roche de Gourdon avait en charge la gestion des équipements de lutte contre les feux de forêt implantés sur son territoire (pistes DFCI et réserves d’eau). Elle gérait à ce titre les cuves implantées à Saint-Etienne au lieu-dit des Blaches, aux Molières, à la limite avec Saint-Michel, mais aussi celle du Crouzet et celle de Sarrasset, à Saint-Michel et Gourdon.
Avec la réforme de l’intercommunalité et la disparition de la communauté de communes de la Roche de Gourdon, ces cuves viennent de faire retour à chaque commune concernée, et non à la communauté de communes du Pays d’Aubenas-Vals, ni à celle de Privas Rhône et Vallées, ces dernières n’ayant pas cette compétence.
Dans le même temps, il est envisagé avec les sapeurs forestiers de poser une nouvelle cuve pour défendre la forêt domaniale de l’Escrinet. Elle pourrait être implantée non loin du carrefour de la route de Pramailhet et de la route d’Andige.
Un peu d’histoire avant de prendre le car…
Les arrêts des cars TER de la région ont été refaits il y a un an sous l’impulsion de la commune, et grâce à des financements du Département et de la Région. Maintenant dotés d’un abribus dans chaque sens ils sont plus confortables.
Mais l’histoire des transports entre Aubenas, Privas et la Vallée du Rhône est ancienne. Afin de rappeler le temps des muletiers, puis des diligences, du train et des cars Dusserre ou Charrière, un panneau vient d’être installé sous chaque abribus.
L’occasion d’attendre le car tout en faisant connaissance avec l’histoire locale !
Voir le panneau en détail
La chasse en images
Les jeunes chasseurs de Saint-Etienne se mettent en scène lors de leurs parties de chasse.
A fleur de mots à l’Arbre à pain

Bruno Auboiron et Fanny Lermin ont donné rendez-vous à leur public à l’Arbre à pain pour leur spectacle “A fleur de mots”.
Un spectacle intimiste qui met en scène un dialogue entre l’univers musical des flûtes à bec ou de l’accordéon de Bruno Auboiron et l’imaginaire poétique de Fanny Lermin, qui raconte l’histoire d’une rencontre artistique et sentimentale.
Cette soirée à l’auberge l’Arbre à pain était empreinte d’émotion et de sensualité, portées par les mots de Fanny, tendres et sensibles.
Agribio en assemblée générale
L’association Agri Bio Ardèche a tenu son assemblée générale à la salle polyvalente de Saint-Etienne-de-Boulogne le 24 février. Une quarantaine de membres se sont réunis pour dresser le bilan d’activité de l’association qui regroupe plus de 200 agriculteurs certifiés “Agriculture biologique” en Ardèche.
L’occasion pour les membres de revenir sur le développement de la filière biologique en Ardèche, tant en terme de production que de commercialisation.
Un vaste programme qui a été présenté et débattu lors de la réunion, avec la présentation du très large programme d’action de l’association où se mêlent questions de techniques de production, mais aussi de transformation, de règlementation et bien entendu de commercialisation.
A ce titre, Agri Bio Ardèche est au service des producteurs bio, ou futurs bio, mais le fruit de son travail nourrit aussi les opérateurs bio (transformateurs, distributeurs, restaurants scolaires…) et les consommateurs du territoire ardéchois. Pour se faire, l’association travaille en partenariat avec les acteurs principaux du monde agricole, (Chambre d’agriculture, CIVAM…), les opérateurs économiques et les territoires d’Ardèche (Pays, Communauté de communes, Communes, Parc Naturel National…).
La journée s’est terminée par la visite de l’exploitation volaillère de Jérôme et Nadezda Boulicault au Serre de l’Eglise, labellisée AB.
Les contrôles des assainissements débutent
La loi sur l’eau de 1992 prévoit que tous les assainissements autonomes doivent répondre à des normes techniques précises et atteindre un bon niveau de fonctionnement pour limiter les pollutions et les gênes de voisinage. La réglementation prévoit qu’un contrôle des assainissements doit être assuré tous les huit ans.
Les services publics d’assainissement non collectifs ont été institués par la loi pour effectuer ces contrôles. La commune de Saint-Etienne-de-Boulogne dépend de celui de la communauté de communes du Pays d’Aubenas-Vals.
Ils vont maintenant avoir lieu dans les semaines à venir, et une réunion d’information s’est tenue à la salle polyvalente pour faire le point sur le sujet.

David Oconte et Franck Brechon expliquent les contrôles qui seront faits prochainement.
Voici les principales questions qui ont été posées.
Pourquoi maintenant ?
Devant les changements intercommunaux de ces dernières années, et afin de ne pas commencer le travail sans pouvoir le finir avec la communauté de communes de la Roche de Gourdon, le choix a été fait de repousser les contrôles autant que faire se peut.
Ce choix nous a permis aussi de ne pas “essuyer les plâtres” de la mise en place des SPANC. Mais il n’est plus possible de reculer.
Les contrôles se font par secteurs cohérents, commune après commune. Celles de Juvinas et Labastide-sur-Besorgues viennent d’être contrôlées. C’est maintenant au tour de Saint-Etienne et Saint-Michel.
Qui est concerné ?
Les secteurs de la commune dont l’assainissement relève de la filière dite collective ne sont pas concernés : le SPANC ne s’intéresse qu’aux assainissements autonomes. Ces secteurs collectifs dont les effluents sont collectés et traités par la commune ont été définis dans les années 1980 lorsque des réseaux de collecte ont été installés.
Ne sont pas non plus concernés les assainissements qui ont été contrôlés au coup par coup par le SPANC ces dernières années, qu’il s’agisse d’assainissements neufs ou de contrôles réalisés dans le cadre d’une vente.
Les contrôles seront réalisés par secteur afin d’optimiser les déplacements de l’agent de contrôle.
En quoi consistent ces contrôles ?
David Oconte, agent du SPANC, prendra rendez-vous avec tous les propriétaires d’assainissements autonomes afin de visiter les installations et de vérifier leur bon fonctionnement et leur conformité technique.
Et ensuite ?
Si l’assainissement est conforme, le prochain contrôle sera réalisé dans huit ans. Mais ne nous le cachons pas, la grande majorité des assainissements ne sera pas conforme : trop anciens, mal conçus, mal entretenus… Les raisons d’une non conformité sont multiples.
En cas de non conformité, le propriétaire a normalement quatre ans pour faire les travaux de remise aux normes.
Néanmoins, ce délai fixé par la réglementation est à moduler en fonction de la non conformité constatée : mineure les travaux peuvent attendre, majeure et générant une pollution ou un gêne de voisinage ou un problème hygiène public, ils devront être réalisés sans délais.
Combien cela coûte-t-il ?
Le montant des travaux est bien entendu variable en fonction de ce qui est à réaliser. Mais l’Agence de l’Eau peut apporter sous certaines conditions une subvention forfaitaire pour les effectuer.
En outre, David Oconte, du SPANC, est là pour vous apporter des conseils pour ces travaux. Cela fait partie de sa mission et est inclu dans le prix du contrôle, qui lui, est facturé 150 €.
Et pour l’assainissement collectif ?
Le SPANC ne passera pas, mais la commune engage parallèlement les démarches de remise aux normes de ses différents assainissement collectifs (une partie du Village, une partie d’Auzon, zone d’activité, une partie d’Auriolles et Le Pradal). Un bureau d’étude va prochainement être missionné pour cela.
Pour des raisons techniques et financières, il n’est cependant pas envisageable de les étendre à toute la commune et les maisons aujourd’hui en assainissement autonome le resteront.
De plus, beaucoup imaginent que l’assainissement collectif est gratuit pour la maison qui y est branchée et que la collectivité prend en charge le coût des réseaux et du traitement : c’est faux. Une taxe est perçue sur chaque mètre cube d’eau vendue à une maison en assainissement collectif, de sorte que les frais d’assainissement reposent uniquement sur les personnes en assainissement collectif : elles ne payent pas leur installation, pas le SPANC, mais payent leur assainissement sur chaque facture d’eau. Cette taxe n’est pas encore mise en place à Saint-Etienne, les systèmes collectifs anciens n’étant pas adaptés. Elle le sera après leur remise à niveau.
Les voisins de La Conchy se retrouvent
Les habitants de La Conchy se sont retrouvés comme chaque année depuis trois ou quatre ans devant la maison de Mimi Vieu pour passer une soirée conviviale ensemble.
L’occasion de se retrouver et d’intégrer les nouveaux arrivants, Sébastien Anzio et Amandine Durand, ainsi que la famille Fayolle.
Une soirée qui s’est prolongée fort tard dans une très bonne ambiance.
L’Amicle Laïque en assemblée générale
Le début de l’année scolaire marque aussi la reprise des activités de l’Amicale Laïque intercommunale Graine d’école, qui vient de tenir son assemblée générale.
La réunion a été l’occasion de renouveler le bureau, avec Amélie Mazeyrat-Coulomb, Présidente, Vanessa Nicod, vice présidente, Florence Vandewattyne, trésorière, Geneviève Vidal, trésorière adjointe, Alice Vanderplaetsen, secrétaire, Fleur Gamory, secrétaire adjointe.
Le bilan de l’année écoulée a ensuite été dressé et fait apparaître 4257 € de recettes pour 3779 € de dépenses destinées à financer des activités pour les enfants (sorties, voyages, rencontres, spectacles…).
A cette occasion, le programme des manifestations à venir a aussi été arrêté, avec le loto, le 29 novembre, le spectacle de fin Noël, le carnaval en mars, la fête du pain et des plantes les 14 et 15 mai, et bien entendu la fête de l’école juste avant les grandes vacances.
Un programme bien rempli qui saura attirer les habitants en toute convivialité.

L’entrée du chemin de Combe Chaude refaite
L’entrée du chemin rural de Combe-Chaude, sur la RD356 non loin du Pont des Gouzis était problématique avec un fossé à franchir. Chaque pluie importante creusait un peu plus le passage au point qu’il était devenu difficile à passer pour un véhicule normal.
Le fossé a été busé sur 6 mètres de sorte que le passage se fait maintenant sans difficulté ni chaos. Une opération réalisée par Robert Weber, cantonnier de la commune. Reste maintenant à ce que le terrain se tasse lorsque le remblai aura séché.


Logements d’Auzon : les travaux avancent
La commune a engagé les travaux de rénovation des ruines qu’elle a acheté à Auzon suite à une procédure de bien en état d’abandon.
Ces travaux importants consistent à aménager deux logements de type t2 et t3. Ils ont été conventionnés avec l’Etat au titre du logement social, comme les logements situés au dessus de la mairie et dans le presbytère.
Les travaux d’un montant global de 180 000 € ht sont financés par la commune, le Département de l’Ardèche, la Région Auvergne Rhône-Alpes et la communauté de communes du Pays d’Aubenas-Vals. Ils bénéficient d’un soutien financier de l’Etat au travers d’un prêt à taux réduit accordé par la Caisse des Dépôts et Consignations.
Le chantier est prévu pour se terminer en octobre-novembre. Ces deux logements seront à haute performance énergétique, avec une isolation renforcée et un chauffage au granulés de bois. Des panneaux solaires seront aussi posés en toiture. C’est d’ailleurs grâce au conventionnement avec l’Etat et aux choix de performance énergétique que les autres financeurs ont décidé d’apporter une subvention au projet.
Au final, cette opération permettra à la commune de résorber les ruines présentes dans le hameau, d’augmenter l’offre de logement locatif sur Saint-Etienne, et de trouver une petite source de financement grâce à l’excédent financier dégagé par la location des appartements. En effet, les loyers seront chaque année excédentaires par rapport à l’amortissement de l’investissement réalisé.
Après l’achèvement des travaux sur les immeubles, la place publique qui est devant sera à son tour aménagée en espace convivial (jeu de boule, espace enfants…).


L’Arbre à pain à l’heure américaine
Vendredi 20 mai au soir, Franck Mac Halon a animé l’auberge l’Arbre à pain avec un concert dédié au folk américain des années 60-70. Joan Baez, Bob Dylan, Pete Seeger et bien d’autres ont été au programme de cette soirée des plus agréable organisée dans le cadre de Mon Pays Ma fête.

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La gym en randonnée dans le Queyras
L’association de Gymnastique La Boulognette a terminé son programme annuel par trois jours de randonnée dans le Queyras les 8 9 et 10 juillet.
L’occasion de découvrir de nouveaux paysages remarquables dans une ambiance conviviale et détendue mais néanmoins sportive, ainsi qu’en témoignent les dénivelés franchis.
L’occasion aussi de laisser libre court çà la discussion pour l’établissement du programme des activités de l’année prochaine avant la trêve estivale.

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Un 11 novembre pour la Paix
La cérémonie de commémoration de l’Armistice du 11 novembre a eu lieu à Saint-Etienne-de-Boulogne. L’occasion pour le Maire de rappeler à l’assistance le carnage insensé qu’ont été les guerres du XXè siècle et qu’elles n’ont en rien préludé à la paix, que seule la construction européenne a su préserver sur notre continent.
Une trentaine de personnes assistaient à la commémoration avant de prendre part à la projection du film de Frédéric Rossif Mourir à Madrid. Ce documentaire sur le Guerre d’Espagne, qui éclatait il y a 80 ans en prélude à la Seconde Guerre Mondiale, a rappelé le poids des forces nationalistes et réactionnaires dans le déclenchement de la guerre civile, en refusant le verdict démocratique des urnes qui portait la République au pouvoir en Espagne.
Allocution du Maire
Mesdames, Messieurs,
Nous sommes réunis ici en ce 11 novembre 2016 pour commémorer le retour temporaire de la paix en Europe à l’issue du Premier conflit Mondial.
Rappelons seulement qu’entre 1796 et 1815, ce sont les armées napoléoniennes qui déferlèrent sur l’Europe, alors que la France tentait d’asservir les états et les peuples voisins jusqu’en Russie, dans un projet impérial fou. Puis ce furent les guerres coloniales, en Afrique, en Asie, puis la Guerre de 1870. Il suffit de se souvenir qu’en 200 ans la France a quasiment été en guerre à un moment ou un autre contre tous les pays d’Europe.
Cette longue litanie couvre le XIXè siècle et culmine entre 1914 et 1918 dans un conflit d’une ampleur et d’une intensité jusqu’alors inégalées : la détermination à vaincre et les progrès techniques macabres, comme les enjeux de domination, débouchaient sur la Premier Guerre Mondial.
Que dire ? Qu’en dire ? Une sinistre et froide comptabilité rend déjà compte de toute son horreur, à l’énumération des 19 millions de morts civils et militaires, des 21 millions de blessés et des 12 millions de déplacés et exilés en Europe. N’oublions pas que chaque guerre de destruction massive entraine des exils d’hommes et de femmes qui veulent juste sauver leur vie et la vie des leurs, trouver un toit. Nos grands-parents fuyant les conflits en 14-18 comme entre 1936 et 1945 ont été accueillis, hébergés, aidés.
Préparés psychologiquement et culturellement au conflit, les poilus les tommies comme les feldgrau ont tenus des mois et des années durant, dans l’enfer, sans faillir, avec courage, détermination jusqu’à l’abnégation ultime. Les noms de ceux qui ne sont pas revenus figurent ici dans la pierre, auxquels il faut associer ceux qui sont revenus et dont la mémoire a été oubliée. Plus chanceux, ils n’ont pas démérité pour autant et sont restés marqués dans leurs chères et leur esprit à tout jamais eux-aussi.
Ces terribles années 1914-1918 doivent nous hanter, non par gout du morbide, non par simple commémoration nationale, mais pour nous interroger dans nos positions de citoyen, dans nos positions d’homme. Simplement.
Qui peut encore aujourd’hui trouver un sens et une gloire à un tel élan nihiliste ? Qui peut encore considérer nos voisins Allemand tels qu’ils étaient considérés en ce début de XXè siècle ?
C’est justement faute d’avoir accompli ce travail que la Paix retrouvée en ce 11 novembre 1918 ne fut qu’un leurre et que la mémoire fut confisquée à tous ceux qui crièrent alors « Plus jamais ça, c’était la der des der » !
La Guerre comme la Paix ne sont pas les fruits du hasard, ne sont pas les fruits de prédispositions des peuples à l’un ou l’autre. C’est le fruit de choix politiques, de choix économiques, diplomatiques, de choix éducatifs et philosophiques qui font qu’une société s’oriente vers la concorde et la paix, ou vers la guerre. C’est le fruit d’une volonté sans faille et d’un engagement sans relâche de la part des dirigeants du monde pour montrer par les faits que la Paix est possible.
L’Europe avait-elle compris cela en 1918 ? Pas le moins du monde. Au contraire, toute à l’arrogance des vainqueurs et à l’humiliation des vaincus moins de vingt ans après, il y a 80a sn cette année, la guerre d’Espagne éclatait. Cette répétition générale de la seconde guerre mondiale qui allait voir s’affronter les forces républicaines et fascistes sonnait comme la fin d’une courte période de répit, premier révélateur atroce de la montée des totalitarismes.
Faute d’avoir voulu, ou su, fonder le respect et la concorde entre les peuples, l’Europe sombrait à nouveau dans la guerre et le totalitarisme, insulte à la mémoire de ceux que nous honorons aujourd’hui.
Cette Europe, qui fut le continent le plus marqué par les guerres modernes, qui en fut le berceau et qui peut en revendiquer la sinistre paternité est aussi l’exemple que rien n’est inéluctable à condition que les hommes le veuillent et en fassent leur volonté supérieure.
À l’issue de ces décennies d’horreur, une génération qui a connu les deux guerres mondiales, qui y a participé, souffert, y a été blessée, emprisonnée, s’est levée pour mettre en place les cadres de coopération entre les peuples. Unissant leurs efforts pour transcender nos différences à l’échelle du continent, la réconciliation européenne a été leur but ultime dont rien ne les a fait dévier.
Ils nous ont légué une construction politique, l’Union européenne. Certains voudraient n’y voire qu’une technostructure, ou un espace économique de libre échange, critiquent tel ou tel aspect de son fonctionnement, promettant d’en sortir pour restaurer une prétendue souveraineté populaire nationale. Comme si le retour à la discorde des nations, aux frontières, aux exclusions, au repli sur soi pouvait être une voie d’avenir pour l’humanité. Jouant dangereusement d’une nostalgie nauséabonde et sans fondement, ceux-là mettent en péril la Paix en Europe et au final oublient le sacrifice de nos pères et grands-pères, tout en s’en réclamant pourtant.
Plus que jamais depuis des décennies, nous sommes confrontés aux défis de la Paix. Face à l’obscurantisme religieux, face à la misère humaine, à la désolation, à l’inconséquence de nos propres actions, ce n’est pas en jouant des sentiments xénophobes les plus bas, en jouant à exciter la haine de l’autre comme fonds de commerce politique, que la paix sera acquise.
S’il devait n’y avoir qu’une seule leçon à retenir de la Première Guerre Mondiale et de l’engagement de nos Poilus, c’est bien que la guerre ne construit pas la Paix.
Parfois passage hélas obligé pour faire cesser les hostilités, pour mettre un terme provisoire à la folie immédiate des hommes, elle n’est toutefois jamais la solution pour assurer une concorde durable entre les peuples et au sein des peuples eux-mêmes.
C’est à cette idée – que maudite soit la guerre et ceux qui l’ordonnent – que nous dédions la minute de silence que je vous demande d’observer en la mémoire de toutes les victimes de guerre.
Bibliothèque : la mairie remercie les bénévoles
La bibliothèque municipale de Saint-Etienne-de-Boulogne fonctionne avec des bénévoles qui assurent les permanences d’ouverture au public, la gestion des fonds d’ouvrages ou encore les relations avec la BDP de l’Ardèche lors du passage des bibliobus et des navettes. Un travail conséquent pour la dizaine de personnes regroupée sous la houlette de Jocelyne Pélissier, responsable du service.
La municipalité a souhaité comme chaque année les remercier en les conviant à partager le 1er février un gâteau et une bolée de cidre à la Mairie. En effet, sans elles, le service n’existerait probablement pas ou serait réduit à sa plus simple expression.
Le meilleur des retours que les habitants puissent faire est bien entendu de s’abonner à la bibliothèque. Elle les attend le mercredi de 16 h à 18 h et le samedi de 10 h 30 à 12 h 30 pour la modique somme de 5 € par famille.


Sentier de l’Escrinet : le livret de découverte géologique arrive
La commune de Saint-Etienne-de-Boulogne et l’association Clapas ont aménagé un sentier de découverte géologique autour du col de l’Escrinet. Les livrets pédagogiques et de visite viennent de sortir de l’imprimerie le 17 mai.
Ce sentier permet d’aller au travers de paysages remarquables à la découverte des ères géologiques, de l’histoire des roches et des paysages. Long d’une dizaine de kilomètres, il se parcourt en quatre heures environs pour une difficulté moyenne.
Le sentier est jalonné de cinq grands panneaux explicatifs et le livret nouvellement édité permet de compléter les informations sur le tracé comme sur la géologie.
Ce dernier a été écrit par Maryse Aymes, de l’association Clapas, et illustré par Alain Brechbuhl. Sur une trentaine de pages très abordables et toutes en couleurs, il explique la mise en place du relief, de la mer initiale qui recouvrait la région, jusqu’aux montagnes actuelles. Il fait aussi un détour par la flore et par l’architecture, toujours en lien avec les sols et les roches.
Un outil pédagogique nouveau pour les amateurs d’espaces naturels, de sciences de la terre, ou tout simplement pour les curieux et les marcheurs.
Un projet qui prend place dans le cadre du “Géoparc des Monts d’Ardèche”, label accordé par l’UNESCO au Parc Naturel Régional des Monts d’Ardèche.
À découvrir dès les premiers beaux jours. Livret en vente en librairie à la Mairie de Saint-Etienne-de-Boulogne, au Parc Naturel Régional, dans les Offices de Tourisme d’Aubenas et de Privas, ainsi bien entendu que dans toutes les bonnes librairies au prix de 7 €.


Chaufferie de la mairie : les travaux se terminent
Alors que l’hiver tarde encore à venir, les travaux d’aménagement de la chaufferie à bois de la mairie se termineront sous peu. La première livraison de granulés de bois a eu lieu le 24 octobre. 6 tonnes de combustible ont été approvisionnées par une entreprise locale. De quoi faire plus d’un hiver de chauffage à la Mairie, à l’École et à la Bibliothèque.
Ce projet d’installation d’une chaufferie automatique valorisant la biomasse, en gestation depuis plusieurs mois, a vu le jour avec le soutien de l’État dans le cadre des territoires à Énergie Positive pour le Croissance Verte, du Département de l’Ardèche et de la Région Auvergne-Rhône-Alpes.
Tout en contribuant à réduire le recours aux énergies fossiles, il permettra de faire sensiblement baisser la facture d’électricité et améliorera le confort des bâtiments.


Spectacle Café frappé ! par les Mobilettes

Beau spectacle présenté vendredi soir à une 30aine de personnes venues voir la compagnie ‘les Mobilettes’ à l’auberge l’Arbre à pain. Au rythme des airs des années 50, les 3 jeunes femmes alternent séduction, danses et entraînent les spectateurs dans leur chorégraphie qui déménage et met en mouvement tables, couverts et bouteilles. Un spectacle qui a été bien apprécié autant que le buffet.
Bal folk-scène ouverte chez “Yod Kistin”.

C’est avec beaucoup de plaisir que YOD KISTIN a accueilli le 9 décembre 2012 de nombreux musiciens en scène ouverte en ce dimanche après-midi :
- FERNAND et ses valses à l’accordéon,
- IRISH COM CRESUS sur des musiques irlandaises,
- LES ARTISOUS dans un répertoire traditionnel
- YOD KISTIN sur des thèmes bretonnants.
Les nombreux danseurs ont été comblés par la diversité des danses et ont souhaité se retrouver rapidement pour renouveler ces rencontres conviviales.
































































