Plus de 45 personnes ont pris part le vendredi 15 décembre au repas des aînés de Saint-Etienne-de-Boulogne organisé par l’association des Genets d’Or.
Cette année, le repas s’est déroulé au Bus d’Aps, comme toujours dans une très bonne ambiance conviviale.
L’occasion de débuter les festivités sous les meilleurs auspices et terminant aussi au mieux l’année qui s’est écoulée.
Les enfants au château
Les enfants des classes primaires du regroupement pédagogique de Boulogne sont engagés dans une correspondance avec leurs collègues de Saint-Julien-du-Serre. Dans ce cadre, ils ont fait visiter le château de Boulogne aux enfants de la commune voisine, accompagnés d’élèves du Lycée agricole Olivier de Serre. Accueillis en février 2013 par la propriétaire des lieux, Guillemette Aubry, ils ont ainsi fait découvrir de manière active leur environnement proche à leurs correspondants.
Au bon soin des sources
Chaque année, les sources alimentant les réseaux d’eau potable de la commune de Saint-Etienne-de-Boulogne font l’objet d’un nettoyage complet, qui est réalisé au printemps par Robert Weber.
Onze captages, huit brises-charges, cinq réservoirs autour desquels il faut faucher, puis qu’il faut nettoyer avec soin et désinfecter.
L’occasion aussi d’effectuer une inspection complète et détaillée de ces ouvrages afin d’y détecter toute anomalie qui nécessiterait une intervention d’entretien ou de réparation spécifique : fissure, fuite, vanne purge ou ventouse grippée, joint défectueux ou autre.
Au total, trois semaines de travail préventif pour préparer l’été à venir, et assurer la meilleure qualité d’eau possible.
Eau potable : 120 000 € de travaux sur le réseau d’eau
Le réseau d’eau qui dessert les hameaux des Taupenas et des Gouzis date des années 1930. Vétuste, il est affecté par de nombreuses fuites diffuses induisant jusqu’à 5000 l de perte d’eau par jour, sans qu’il soit possible de localiser précisément les secteurs fuyards, malgré des recherches avec des moyens de type corrélateur acoustique. Cette situation, mise en évidence il y a deux ans lors de la réalisation du diagnostic général du réseau d’eau a conduit la commune à envisager le renouvellement complet des conduites du Village jusqu’aux Gouzis, intégrant aussi la branche du Taupenas.
Une fois ces travaux réalisés, la conduite sera neuve du réservoir jusqu’à son extrémité, y compris la branche des Gouzis. En effet, la branche de La Lauze a été changée il y a quatre ans et celle des Gouzis il y a deux ans.
Les conduites en acier seront remplacées par du PVC alimentaire d’une section de 110 mm, qui permettra aussi de mettre en place les bornes incendie normalisées faisant actuellement défaut dans ces hameaux.
L’ensemble de cette opération s’élève à 120000 € ttc pour 1700 m de conduite neuve posée. La commune est en mesure de la réaliser dans de bonnes conditions financières grâce à une subvention exceptionnelle obtenue de l’Agence de l’Eau Rhône-Méditerranée-Corse dans le cadre d’un appel à projet centré sur les économies d’eau. Le dossier de la commune a été sélectionné et pris en charge à hauteur de 50 % de la dépense totale.
Après appel d’offres, le chantier a été confié à l’entreprise Reynouard, qui débutera ses travaux dans les derniers jours de mai. Ils doivent s’échelonner jusqu’à fin juin. Cela occasionnera assurément des périodes de restriction de circulation sur la RD 456, mais la commune et l’entreprise feront tout leur possible pour qu’elles soient les plus brèves possibles, afin de ne pas gêner au delà du raisonnable.
Par ailleurs, ces travaux sont conduits en coordination avec le Conseil Général qui a différé ses travaux de goudronnage prévus sur cette route afin qu’ils soient réalisés après les travaux d’alimentation en eau potable.
Voirie : le fauchage débute
” Année de foin, année de rien” dit-on généralement !
En tous cas, année difficile pour le fauchage des bords des chemins, c’est certain. Avec les précipitations exceptionnelles de ce printemps, l’herbe est haute de partout. C’est donc à un vaste chantier que le cantonnier de la commune vient de s’atteler.
Près d’une quarantaine de kilomètres de chemins à faucher, et tous les hameaux à nettoyer. Au total, plus d’un mois de travail qui s’ouvre, et qui amènera le cantonnier à passer dans tous les hameaux.
Tout cela se fait dans un ordre établi d’avance. Il commence par les virages dangereux sur les routes goudronnées, puis poursuit par les chemins où il y a des vergers de cerises et par les hameaux, avant de continuer par les autres chemins de terre.
En ce qui concerne le fauchage des routes goudronnées, le travail a été cette année encore confié à l’entreprise Chaniol, qui est la mieux disante après consultation (six entreprises consultées, quatre réponses). Elle interviendra à l’épareuse dans la dernière semaine de juin et la première de juillet. Un travail qui dépassera sans doute les 2000 € ht étant donné la densité de l’herbe cette année.
Enfin, ne pas faucher trop tôt dès le mois de mai, évite une repousse rapide, permet à d’autres plantes que les graminées de se développer et surtout, aide à contenir l’ambroisie qui se développe surtout sur les talus nus ou fauchés courts de manière précoce.
Travaux de maçonnerie sur la voirie
Les murs de soutènement des routes et chemins ont été malmenés par les pluies importantes de cet hiver et de ce printemps. Plusieurs se sont effondrés.
En particulier, le plus important est tombé sur le chemin de Salèdre, non loin de l’Escrinet. Les travaux pour le reconstruire viennent de débuter. Sur près de 10 mètres de longueur, ce mur de 3 mètres de haut doit être d’abord dégagé à la mini pelle. Ensuite, les pierres doivent être triées et réassemblées.
Un travail incombant au cantonnier, qui sera occupé pendant au moins deux semaines sur les lieux, étant donné l’ampleur de la tache.
La fête votive bat son plein
La fête votive a battu son plein les 20 et 21 juillet.
Dès 14 heures le 20, 54 équipes s’affrontaient à la pétanque en doublette pour un concours qui a vu s’imposer Jean-Philippe Marron et Guy Saluel.
Suite à quoi, la musique et la buvette prenaient le relais jusqu’à 2 heures du matin dans une très bonne ambiance de fête de village et avec une organisation parfaitement maîtrisée par les Jeunes de la Boulogne.
La soirée a aussi été marquée par le feu d’artifice qui, d’un avis unanime, était d’un très bon niveau.
Restait le concours de pétanque en triplette du dimanche qui a vu lui aussi une belle affluence.
Une transhumance à Saint-Etienne-de-Boulogne !
Une soixantaine de brebis ont stationné à Saint-Etienne-de-Boulogne dans la nuit du 30 septembre au 1er octobre. Conduites par trois bergers et accompagnées d’une équipe d’une dizaine de marcheurs, elles font route depuis Figeac, dans le Lot, jusqu’à Boulc, dans la Drôme.
Vendues à un éleveur de Boulc, leur propriétaire a souhaité les acheminer à pied, remettant en vigueur une pratique ancestrale qui a presque disparue de la région.
L’organisateur de la transhumance explique sa démarche : “Dans un monde qui va de plus en plus vite, ralentir le temps. Marcher au rythme de l’animal. Retrouver un mouvement naturel. “La marche purge l’orgueil et libère l’esprit” dit Stevenson qui parcourt les Cévennes avec Modestine son ânesse. Réinvestir aussi les chemins au détriment du goudron. Un trajet que l’on pourrait faire en 6 heures peut avoir du sens en quatre semaines. Où est le sens des kilomètres quand on laisse un bout de soi sur le tarmac. Au lieu de juste poser la question, nous allons marcher”.
L’occasion pour les enfants de l’école de venir à leur rencontre, et de découvrir une race de brebis anciennes à cornes, des manech à tête noire, bien éloignée des blanches du Massif-Central qui dominent chez nous.
Transhumance à découvrir sur : http://desbrebisenmarche.wordpress.com/
Chasses magiques pour les enfants de l’école
Les enfants de CE2, CM1 et CM2 du regroupement pédagogique de Boulogne avaient rendez-vous avec les chasseurs africains et océaniens.
Au programme, visite de l’exposition du Musée des Arts Premiers au château de Vogüé à la découverte des civilisations extra-européennes.
Une belle surprise pour les enfants qui sont revenus étonnés et émerveillés de cette ouverture sur le monde : masques initiatiques et rituelliques, armes, boucliers, toti et fétiches mis en relation avec les arts des chasseurs de la préhistoire ardéchois d’il y a 30000 ans les ont marqués.
De quoi comprendre que nous ne sommes pas seuls au monde en percevant l’immense diversité des cultures.
Les subventions du Département
A ce jour, le système de subventions versé par le Conseil Général aux communes a été reconsidéré et l’aide départementale est sensiblement plus réduite que quelques années aupravant. il n’en demeure pas moins que les possibilité de subventionnement subsistent, même si leur champ d’intervention se réduit. Ainsi, il n’est plus possible d’obtenir des subventions en matière de voirie.
Dernièrement, la commission permanente du Conseil Général a décidé de donner une suite favorable à tous les dossiers déposés par la mairie et d’octroyer plusieurs subventions à la commune de Saint-Etienne :
5771 € pour les travaux de mise en conformité de la source des Traverses ;
387 € dans le cadre du Contrat Local d’Accompagnement à la Scolarité ;
8537 € au titre du développement économique pour les travaux des bureaux partagés du Préau.
Autant d’opérations et de projets qui pourrons donc être réalisés dans de bonnes conditions financières.
Le personnel en formation.
La commune de Saint-Etienne-de-Boulogne a affirmé il y a plusieurs années sa volonté que le personnel communal se forme régulièrement afin de progresser en compétences, de rester au fait des évolutions survenant dans leur métier et pour servir au mieux la commune et ses habitants.
C’est à ce titre que Sarah Pilato, secrétaire de mairie vient de suivre une formation du Centre Régional de la Fonction Publique Territoriale à Valence, sur le thème des élections et de la tenue des listes électorales. Cette formation permet de s’assurer que la loi et la réglementation en la matière sont parfaitement suivies dans des opérations complexes qui demandent de la précision. Une nécessité alors que le Code Électoral vient de faire l’objet de modifications importantes.
Chaque fin d’année est en effet l’occasion pour les membres de la commission communale des listes électorales de procéder aux nouvelles inscriptions (demandes à déposer en mairie avant le 31 décembre) et aux radiations (décès, départ, perte de qualité d’électeur). Ces deux membres choisis sur les listes électorales sont désignés pour chaque commune par le Président du Tribunal de Grande Instance et le Préfet. A Saint-Etienne, en 2013, ils ont désigné Robert Weber et Thierry Malinski.
Cette année, Perrine Mourguet et Céline Girard, assistantes maternelles à l’école, sont aussi allées en formation sur le thème de l’accueil des enfants difficiles et sur l’organisation des services de cantine.
Appel à témoins
Dimanche, peu avant 19 heures, dimanche 5 janvier, un accident mortel s’est produit sur la route du Col de l’Escrinet au niveau du col d’Auriolles. L’accident impliquait une Renault Clio et une Volkswagen.
Le conducteur de la Clio, un homme de 42 ans originaire de Saint-Privat, a perdu la vie. Alors qu’il descendait à vive allure depuis l’Escrinet il a perdu le contrôle de sa voiture, qui a traversé la voie montante, avant de grimper sur le talus et de prendre feu immédiatement. Il aurait auparavant doublé à très vive allure des véhicules qui descendaient le col.
Dans le sens de la montée venait une Volkswagen qui a été percutée. Un homme de 64 ans, une femme de 50 ans et un garçon de 8 ans, ont été grièvement blessés.
La gendarmerie demande aux personnes ayant croisé ces véhicules de la contacter au 04 75 35 03 68.
Agriculture : le comité local à l’installation se réunit
La question de l’agriculture est essentielle sur les territoires ruraux qui n’ont d’avenir que s’ils parviennent à conserver une agriculture vivante, autant pour entretenir l’espace en le préservant de l’embroussaillement, que pour assurer une production alimentaire locale et de qualité.
Alors que de nombreuses cessions d’activités pour cause de départ en retraite se font sans succession, cette question est au cœur des préoccupations de plusieurs collectivités qui ont engagé des actions de mobilisation du foncier agricole afin de parvenir à installer de nouvelles exploitations sur les secteurs en déprise.
C’est afin d’aborder concrètement ces questions que les collectivités intéressées et la profession agricole ont mis en place les Comités Locaux à l’Installation qui se réunissent dans les différents secteurs de l’Ardèche tous les quatre mois environ. La commune de Saint-Etienne est membre de celui du secteur d’Aubenas, qui vient de se réunir.
A l’occasion de la réunion qui vient d’avoir lieu, plusieurs questions ont été abordées, comme la possible reprise de différentes exploitations du secteur d’Aubenas, ou encore la concurrence entre l’urbanisation et l’agriculture, qui se fait quasi toujours au détriment de cette dernière.
Concernant Saint-Etienne, il fut longuement question des perspectives d’installation sur les terres situées sous le col de l’Escrinet, actuellement largement sous-exploitées ou abandonnées, et sur lesquelles la commune a engagé une action de mobilisation foncière en partenariat avec les propriétaires concernés.
L’idée à terme est d’arriver à rassembler sous la forme juridique qui sera la plus appropriée, suffisamment de terres pour installer un jeune exploitant. Plusieurs profils de candidats on déjà été sélectionnés et les discussions se poursuivent pour régler successivement les différents points du dossier : accord des propriétaires, choix des candidats à l’installation, fonctionnement de l’exploitation, bâtiments, etc, le tout sans déséquilibrer les exploitants qui utilisent déjà partiellement une partie de ces terres.
Les comités locaux à l’installation (CLI)
– Qu’est-ce que le CLI ?
le comité local à l’installation est une instance travaillant sur la thématique de l’installation agricole à l’échelle d’un bassin de quelques commuanutés de communes. C’est une démarche initiée par la Chambre d’Agriculture qui permet d’engager une réflexion opérationelle au plus près du terrain.
– Qui participe au CLI ?
Le CLI se compose : d’élus communaux (Louis Buffet et Franck Brechon, maires de Labastide-sur-Besorgues et de Saint-Etienne-de-Boulogne pour la communauté de communes d’Aubenas-Vals, Gérard Rocancourt, Maire de Fons pour la CDC du Vinobre), de représentants des syndicats agricoles (Confédération Paysanne, FDSEA, Jeunes Agriculteurs : Bernard Habauzit, Marcel Volle, Pierre-Yves Maret), d’élus de la Chambre d’Agriculture (Daniel Vernol) et du Pays de l’Ardèche Méridionale. Le CLI est assisté par une chargée de mission de la Chambre d’Agriculture (Odile Audibert).
– Quel est le rôle du CLI ?
Le CLI vise à faciliter l’installation de jeunes agriculteurs. Grâce aux échanges entre les différents membres du CLI, on obtient une meilleure connaissance des différents enjeux agricoles du territoire (agriculteurs proches de la retraite, propriétés agricoles à vendre, candidats à l’installation, stratégies de rétention foncière, etc.). Cette veille permanente au plus près des problématiques locales permet d’avoir connaissance de certaines opportunités avant qu’il ne soit trop tard (anticiper la transmission d’une exploitation avant que l’agriculteur en place ne cesse son activité et que les terres s’embroussaillent, recherche d’un candidat à l’installation avant qu’une propriété en vente ne parte en résidence secondaire, etc.).
Les Genêts d’Or à Menton
Les Genêts d’Or viennent de faire leur voyage annuel. Cette année, destination Menton et sa 81ème fête des citrons, puis Nice et son carnaval.
Un séjour sur la Côte d’Azur qui s’est déroulé sous de très bons hospices et qui laissera de bons souvenirs aux participants malgré la très forte pluie qui a imposé d’annuler une partie du programme. Le club des aînés de Saint-Etienne était associé pour l’occasion avec celui d’Uzer.
Carnaval des écoles
Les trois classes du regroupement pédagogique de Boulogne avaient rendez-vous pour le carnaval à la salle polyvalente de Saint-Etienne, en collaboration avec l’Amicale Laïque.
Les maternelles, auprès de Corinne Bas et Céline Girard, ont travaillé depuis septembre sur les musiques latines en général, en lien avec le projet des primaires, et ont pu présenter chants et danses apprises en classe avec l’aide de l’intervenante Mélanie Lemaire de l’école départementale de musique. Ils avaient fabriqués leurs maracas ainsi que 3 pinatas, qui ont fait leur bonheur après le spectacle…
Les primaires, assistés de leurs institutrices Christine Collet et Virginie Rosset, et déguisés aux couleurs du Brésil et au son de la Batucada (percussions brésiliennes), ont présenté un spectacle très élaboré, qui leur a demandé patience et concentration, ils ont appris à être à l’écoute les uns des autres. La notion de groupe fut essentielle. La préparation du projet sur 5 demi-journées par cycle (soit 15h par classe) a été conduite par David Choyeau, de la troupe de batucada BamaHIA. Il a travaillé le rythme à partir du corps, de la voix, puis des instruments. Il a appris aux enfants à nommer les instruments typiques de la Batucada, à suivre les codes liés à la Batucada (break, silence…) et à jouer une phrase musicale. Une démonstration rythmée et joyeuse…
Un très beau spectacle à en juger par les applaudissements des parents et des spectateurs présents ! La soirée s’est poursuivie fort tard dans une très bonne ambiance, avec la dégustation de spécialités brésiliennes (vendues le soir du Carnaval) cuisinées en classe.
Un film (dont la recette sera versée au profit de l’amicale laïque) sera proposé aux parents en fin d’année, il retrace les coulisses et le spectacle lui-même.
Un beau Maître Joueur
L’association de pétanque La Boulogne organisait son traditionnel concours tête à tête du Maître Joueur le 1 mai dernier. L’occasion pour 45 adultes et quatre juniors de s’affronter amicalement dans une très bonne ambiance.
La journée a vu la victoire de Julien Weber dans la catégorie adultes et de Léa Girard dans la catégorie enfants.
Une après-midi des plus sympathiques qui a participé à l’animation du village.
Un service urbanisme intercommunal
Les questions d’urbanisme étaient à l’ordre du jour du dernier conseil municipal pour un sujet important : l’instruction des autorisations d’urbanisme.
Jusqu’à présent, dans les communes de moins de 10000 habitants, les demandes d’autorisation d’urbanisme étaient instruites par l’Etat (DDT). Cela concernait les permis de construire, bien entendu, mais aussi les déclarations préalables ou les certificats d’urbanisme par exemple. Ce service était rendu gratuitement par l’Etat pour les communes.
A compter du 1er janvier prochain, c’est terminé et l’Etat n’assurera plus cette instruction pour les communes dotées d’un Plan Local d’Urbanisme. Pour les communes dotées d’une carte communale, l’échéance était fixée à 2016, mais les effectifs des agents de l’Etat ont tellement été réduit, que mais pour ces communes, dont Saint-Etienne fait partie, ce service ne pourra plus être rendu correctement à compter du 1er janvier prochain.
Un service mutualisé
Cela a amené les communes a envisager de créer un service mutualisé au sein des communautés de communes. En effet, l’instruction d’une demande d’urbanisme est un acte de droit qui demande des compétences spécifiques que les communes ne possèdent pas.
Pour cela, les communes concernées se sont groupées au sein d’un service intercommunal commun qui reprendra le travail effectué par l’Etat. Lors du conseil municipal du 26 novembre 2014, la commune de Saint-Etienne a décidé d’y participer.
La création de ce service représente une charge importante pour les communes et l’Etat, bien qu’imposant ce transfert, n’apporte aucune dotation supplémentaire, au contraire. Ainsi, c’est une charge nouvelle de l’ordre de 3000 à 4000 € qui pèsera sur les finances de la commune, prise en charge à 50 % par la communauté de communes. Et il faut savoir que l’instruction des demandes d’urbanisme est gratuite pour les pétitionnaires. Seule la fiscalité locale supportera cette charge nouvelle.
Un fonctionnement globalement inchangé
Ce service viendra remplacer celui de l’Etat qui abandonne cette mission. Le rôle de ce service sera d’assurer l’instruction juridique et technique de toute demande d’urbanisme exactement comme le faisait l’Etat.
La demande d’urbanisme sera toujours déposée en mairie sur les mêmes formulaires, mais ensuite, au lieu d’être examinée par la DDT, elle se sera par le service urbanisme de la communauté de communes qui statuera sur les mêmes bases de droit.
La gestion de l’urbanisme et les décisions rendues seront les mêmes que si la DDT avait continué d’instruire les dossiers : les mêmes dispositions juridiques s’appliquent et elles produiront les mêmes effets (Pour connaître les démarches à accomplir en matière d’urbanisme).
Il n’en demeure pas moins que l’Etat poursuit l’abandon de ses compétences au profit des collectivités locales sans transfert financier. Il est alors facile de clamer que l’Etat fait des économies… et que les collectivités dépensent !
Un projet jeunesse autour du cirque
L’école de cirque l’Art d’En Faire dont le siège est à Saint-Etienne a encadré plusieurs stages de cirque durant les vacances d’hiver à la salle des fêtes du village, notamment une séance de découverte pour les maternelles que les parents pouvaient accompagner afin de découvrir les appareils d’équilibre (fil, boule, rouleaux) et les aériens (trapèze fixe et tissus).
Mais c’est surtout le projet du groupe des jeunes qui aura marqué ces vacances: l’idée est d’accompagner des jeunes âgés de 11 à 15 ans dans leur projet qui comprend trois étapes:
mettre en place un spectacle qui leur permet de s’exprimer sur des thèmes proches de leurs préoccupations,
jouer ce spectacle dans des festivals locaux. Ainsi ils sont attendus à Largentière le 11 avril (festival Théâtre en cours), à Burzet le 18 avril (festival Faut qu’ça Bourges !), à Lentillères le 30 mai (festival les oiseaux de passage)et enfin à Bises-Genestelle le 4 juillet (festival des Artichouettes),
mettre en place leur propre séjour de vacances sous la forme d’une petite tournée dans le sud Ardèche qui associera présentation du spectacle et temps de loisirs autour de la découverte de la nature ardéchoise.
Ainsi, la semaine de travail qui a eu lieu durant ces vacances a abouti à la présentation de leur spectacle InsuPortable (titre provisoire), qui parle des ados (et des autres) à travers les relations, parfois étranges, qu’ils entretiennent avec leurs téléphones mobiles. Ce spectacle, mélangeant théâtre, danse, acrobaties aux sol, aux tissus et au trapèze a reçu un très bon accueil du public et laisse espérer une suite pleine de succès.”
Pétanque : éliminatoires de secteur en triplette au village
La pétanque La Boulogne organisait les éliminatoires de secteur en triplette au village.
Une belle affluence pour cette compétition, mais il faut dire que l’association des pétanqueurs Stéphanois sait recevoir en toute convivialité. Outre le jeu lui même, sous la présidence de Sabastien Goulard secondé par de nombreux membres, ils avaient préparé un repas cuit au feu de bois et n’ont pas ménagé leur peine pour que cette réception soit parfaite.
Merci à eux de porter haut les couleurs de Saint-Etienne.
L’ACCA en Assemblée Générale
L’Association Communale de Chasse Agréée de Saint-Etienne-de-Boulogne tenait son assemblée générale annuelle devant une quinzaine de membres.
Le bilan de la saison écoulée a été dressé par le Président Gérard Coste. 62 sangliers ont été tués, ainsi que 17 chevreuils et 6 renards, sans compter les lièvres et gibiers à plumes. Pour mémoire, 12860 sangliers tués la saison dernière en Ardèche, ainsi que 4000 chevreuils. Durant la saison écoulée, la soixantaine de membres et les invités occasionnels ont mis l’accent sur la sécurité et aucun incident n’a été à déplorer.
La saison qui s’annonce se prépare sous les meilleurs hospices avec des finance saines, et des effectifs stables. Le prix de la carte reste fixé à 60 €, et à 150 € pour les extérieurs. Les cartes seront en vente le 9 août matin et le 6 septembre matin.
Enfin, le bureau a été reconduit avec Gérard Coste comme Président, Jean-Claude Dubois comme secrétaire et Jean-Guy Chazalon comme trésorier.