L’association de Pétanque La Boulogne organisait son traditionnel concours Maître Joueur du 1er mai, perturbé cette année par un fort vent.
Il en fallait toutefois plus pour décourager la trentaine de participants qui se sont affrontés amicalement en tête à tête.
Un concours qui a vu se distinguer Noa Goulard, plus jeune Maître Joueur de la commune, qui a surclassé tout le monde.
Nous sommes tous des enfants de migrants
L’exposition “Nous sommes tous des enfants de migrants” vient de poser ses panneaux à l’auberge l’Arbre à pain jusqu’à la fin du mois de juin.
Réalisée par Claire Lauzon et l’association Histoire de dire, elle a déjà été présentée en de nombreux lieux, dont les Archives Départementales de l’Ardèche à Privas ou la médiathèque Jean Ferrat à Aubenas.
Aujourd’hui, un Français sur trois a un parent ou un grand-parent d’origine étrangère. En France, les migrations ont largement participé au développement économique, démographique et culturel du pays depuis des siècles. Des déplacements importants de population se font à l’intérieur même du pays, entre les régions françaises. On note aussi des arrivées d’immigrés en provenance d’autres pays. Parmi les immigrés vivant en France à l’heure actuelle, la moitié est arrivée avant l’âge de 22 ans. Nombreux sont les enfants et les adolescents qui accompagnent leurs parents migrants, ou qui rejoignent un membre de leur famille ayant migré précédemment.
Hier comme aujourd’hui, l’Ardèche accueille sur son sol différentes populations de migrants : des réfugiés arméniens, espagnols, juifs français ou d’Europe de l’Est, laotiens, cambodgiens, des Italiens, des Polonais, des Harkis, des migrants économiques d’Europe ou d’Afrique, des Roms, des « néo-ruraux » venant d’autres régions françaises, des touristes d’Europe du Nord, etc.
En 2013, le Sonoscope et le L.I.R. (Laboratoire Itinérant de Recherche sur les migrations et les luttes sociales) ont procédé à un travail de recherche aux archives et recueilli 24 témoignages oraux auprès de migrants arrivés enfants sur le territoire des Monts d’Ardèche (de tous âges et de toutes origines), auprès de personnes ayant participé à l’accueil de ces enfants (institutrices, éducateurs, militants associatifs), et auprès de spécialistes des questions migratoires (un historien, une sociologue, une pédopsychiatre).
Ces témoignages réunis ont donné matière à une création sonore illustrant les différentes étapes des migrations enfantines sur le territoire ardéchois, de 1936 à nos jours.
Ces histoires, ces parcours, ces voix, recueillis et exposés, nous enseignent qu’au fil des générations, nous sommes tous des enfants de migrants, à l’échelle d’un département, d’un pays ou d’un continent.
Les aînés à Cassis
Le club des aînés ruraux Les Genets d’Or ont fait un voyage à Cassis le 27 septembre.
Au programme pour la quarantaine de participants, découverte des calanques de Port Miou, Port Pin et d’En-Vau en bateau, puis promenade jusqu’au sommet du Cap Canaille, avec ses plus hautes falaises marines d’Europe, sans compter un bon repas à la clef.
Une belle journée à mettre au crédit du bureau organisateur, emmené par Nicole Lagier, Marie Cogez et Jean-Pierre Pélissier.
Le recensement débute
Cette année, comme tous les cinq ans, la population de Saint-Etienne-de-Boulogne sera recensée.
Sarah Braud a été désignée comme agent recenseur et débutera ses tournées dans toutes les maisons le 19 janvier. L’ensemble des maisons devra être visité entre le 19 janvier et le 19 février, sachant que le recensement et obligatoire et que nul ne peut s’y soustraire sous peine d’une amende de 38 €.
Le recensement de population, obligatoire, permettra de connaître la population de la commune, et au-delà, de la France. Il permet aussi de connaître les structures familiales et alimente de nombreuses statistiques sur le logement, l’emploi, les âges etc.
L’ensemble des données collectées, traitées anonymement, relève d’une très stricte procédure de confidentialité tant au niveau local qu’au niveau de l’INSEE.
Afin de faciliter le travail de Sarah, réservez lui le meilleur accueil et pensez à répondre aux questions sans attendre des relances qui font perdre du temps et compliquent le travail.
Diato et folk à Saint-Etienne
“O’Diato”, tel était intitulé le week-end des 8-9 avril passé à St Étienne de Boulogne.
Organisé par Yod Kistin” qui anime régulièrement des bals traditionnels au village et “Les Arts de la Scène au Soleil” de Nyons.
Au programme, plusieurs évènements. Dès vendredi une exposition retraçant l’étonnante histoire des accordéons, de 1829 à nos jours présentée à l’Arbre à pain. Mais aussi un stage ” Chansons & Diato “, qui accueillait une quinzaine de musiciens, chanteurs ou accordéonistes, rassemblés autour du thème “Histoires d’Eaux”.
Le samedi soir a été consacré à un concert du duo “Coup d’Vent” (Bruno & Jehanne) suivi d’un bal animé par les ensembles : “Bernique” (venus spécialement de Bretagne), les”Gratte Berles” (venus des Vans), et enfin “Yod Kistin”, les locaux, en formule duo.
Le dimanche a été consacré à un concert-restitution présentant en une dizaine de chansons, l’impressionnant travail mené à bien durant ces deux jours.
Pèlerinage annuel à Pramailhet
Les enfants au château
Les enfants des classes primaires du regroupement pédagogique de Boulogne sont engagés dans une correspondance avec leurs collègues de Saint-Julien-du-Serre. Dans ce cadre, ils ont fait visiter le château de Boulogne aux enfants de la commune voisine, accompagnés d’élèves du Lycée agricole Olivier de Serre. Accueillis en février 2013 par la propriétaire des lieux, Guillemette Aubry, ils ont ainsi fait découvrir de manière active leur environnement proche à leurs correspondants.
Au bon soin des sources
Chaque année, les sources alimentant les réseaux d’eau potable de la commune de Saint-Etienne-de-Boulogne font l’objet d’un nettoyage complet, qui est réalisé au printemps par Robert Weber.
Onze captages, huit brises-charges, cinq réservoirs autour desquels il faut faucher, puis qu’il faut nettoyer avec soin et désinfecter.
L’occasion aussi d’effectuer une inspection complète et détaillée de ces ouvrages afin d’y détecter toute anomalie qui nécessiterait une intervention d’entretien ou de réparation spécifique : fissure, fuite, vanne purge ou ventouse grippée, joint défectueux ou autre.
Au total, trois semaines de travail préventif pour préparer l’été à venir, et assurer la meilleure qualité d’eau possible.
Eau potable : 120 000 € de travaux sur le réseau d’eau
Le réseau d’eau qui dessert les hameaux des Taupenas et des Gouzis date des années 1930. Vétuste, il est affecté par de nombreuses fuites diffuses induisant jusqu’à 5000 l de perte d’eau par jour, sans qu’il soit possible de localiser précisément les secteurs fuyards, malgré des recherches avec des moyens de type corrélateur acoustique. Cette situation, mise en évidence il y a deux ans lors de la réalisation du diagnostic général du réseau d’eau a conduit la commune à envisager le renouvellement complet des conduites du Village jusqu’aux Gouzis, intégrant aussi la branche du Taupenas.
Une fois ces travaux réalisés, la conduite sera neuve du réservoir jusqu’à son extrémité, y compris la branche des Gouzis. En effet, la branche de La Lauze a été changée il y a quatre ans et celle des Gouzis il y a deux ans.
Les conduites en acier seront remplacées par du PVC alimentaire d’une section de 110 mm, qui permettra aussi de mettre en place les bornes incendie normalisées faisant actuellement défaut dans ces hameaux.
L’ensemble de cette opération s’élève à 120000 € ttc pour 1700 m de conduite neuve posée. La commune est en mesure de la réaliser dans de bonnes conditions financières grâce à une subvention exceptionnelle obtenue de l’Agence de l’Eau Rhône-Méditerranée-Corse dans le cadre d’un appel à projet centré sur les économies d’eau. Le dossier de la commune a été sélectionné et pris en charge à hauteur de 50 % de la dépense totale.
Après appel d’offres, le chantier a été confié à l’entreprise Reynouard, qui débutera ses travaux dans les derniers jours de mai. Ils doivent s’échelonner jusqu’à fin juin. Cela occasionnera assurément des périodes de restriction de circulation sur la RD 456, mais la commune et l’entreprise feront tout leur possible pour qu’elles soient les plus brèves possibles, afin de ne pas gêner au delà du raisonnable.
Par ailleurs, ces travaux sont conduits en coordination avec le Conseil Général qui a différé ses travaux de goudronnage prévus sur cette route afin qu’ils soient réalisés après les travaux d’alimentation en eau potable.
Voirie : le fauchage débute
” Année de foin, année de rien” dit-on généralement !
En tous cas, année difficile pour le fauchage des bords des chemins, c’est certain. Avec les précipitations exceptionnelles de ce printemps, l’herbe est haute de partout. C’est donc à un vaste chantier que le cantonnier de la commune vient de s’atteler.
Près d’une quarantaine de kilomètres de chemins à faucher, et tous les hameaux à nettoyer. Au total, plus d’un mois de travail qui s’ouvre, et qui amènera le cantonnier à passer dans tous les hameaux.
Tout cela se fait dans un ordre établi d’avance. Il commence par les virages dangereux sur les routes goudronnées, puis poursuit par les chemins où il y a des vergers de cerises et par les hameaux, avant de continuer par les autres chemins de terre.
En ce qui concerne le fauchage des routes goudronnées, le travail a été cette année encore confié à l’entreprise Chaniol, qui est la mieux disante après consultation (six entreprises consultées, quatre réponses). Elle interviendra à l’épareuse dans la dernière semaine de juin et la première de juillet. Un travail qui dépassera sans doute les 2000 € ht étant donné la densité de l’herbe cette année.
Enfin, ne pas faucher trop tôt dès le mois de mai, évite une repousse rapide, permet à d’autres plantes que les graminées de se développer et surtout, aide à contenir l’ambroisie qui se développe surtout sur les talus nus ou fauchés courts de manière précoce.
Travaux de maçonnerie sur la voirie
Les murs de soutènement des routes et chemins ont été malmenés par les pluies importantes de cet hiver et de ce printemps. Plusieurs se sont effondrés.
En particulier, le plus important est tombé sur le chemin de Salèdre, non loin de l’Escrinet. Les travaux pour le reconstruire viennent de débuter. Sur près de 10 mètres de longueur, ce mur de 3 mètres de haut doit être d’abord dégagé à la mini pelle. Ensuite, les pierres doivent être triées et réassemblées.
Un travail incombant au cantonnier, qui sera occupé pendant au moins deux semaines sur les lieux, étant donné l’ampleur de la tache.
La fête votive bat son plein
La fête votive a battu son plein les 20 et 21 juillet.
Dès 14 heures le 20, 54 équipes s’affrontaient à la pétanque en doublette pour un concours qui a vu s’imposer Jean-Philippe Marron et Guy Saluel.
Suite à quoi, la musique et la buvette prenaient le relais jusqu’à 2 heures du matin dans une très bonne ambiance de fête de village et avec une organisation parfaitement maîtrisée par les Jeunes de la Boulogne.
La soirée a aussi été marquée par le feu d’artifice qui, d’un avis unanime, était d’un très bon niveau.
Restait le concours de pétanque en triplette du dimanche qui a vu lui aussi une belle affluence.
Une nouvelle signalisation communale
Mise en place il y a maintenant une quinzaine d’années, la signalétique directionnelle communale était abimée et incomplète. En outre, les activités économiques n’étaient pas prises en compte, ce qui fait que chaque gîte disposait de sa propre signalisation.
Devant la prolifération de panneaux et la dégradation des panneaux communaux, le conseil municipal a décidé de refaire l’ensemble des panneaux. Il a aussi été décidé d’appliquer la charte signalétique du Parc Naturel Régional des Monts d’Ardèche dont la commune fait partie. Le conseil a aussi souhaité proposer aux propriétaires d’activités pouvant légalement accéder à la signalétique d’intégrer le dispositif, tout en bénéficiant du tarif de gros obtenu par la commune pour ses panneaux (soit 50 % de moins que le prix à l’unité).
Les panneaux anciens ont donc été enlevés avant l’été, et les nouveaux sont en cours de pose. Plus de 70 lames directionnelles qui seront installées et réinstallées aux différents carrefours dans les semaines à venir.
Elles se déclinent toutes sur la même base : à droite ou à gauche un secteur de couleur bistre pour la commune, jaune pour les hébergements, brun pour les activités touristiques, vert pour la vente de produits du terroir. Le fond est crème, avec des lettres gris-bleu.
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L’Arbre à pain à l’heure indienne
L’auberge l’Arbre à pain était à l’heure indienne mardi 15 au soir. Michel Garreau, nouvel habitant du village et cuisinier spécialisé dans la cuisine indienne et népalaise y donnait un cours.
Au menu pour les participants, découverte des épices et mise en pratique directe avec la confection de plusieurs plats qui leur ont permis de tester leurs nouvelles connaissances.
Une soirée très réussie qui s’est terminée par la dégustation des préparations qui venaient d’être réalisées.
Une belle initiative qui sera probablement renouvelée étant donné la satisfaction des participants.
Merci à Michel Garreau de s’investir dans la vie de la commune dès son arrivée.
Pétanque : assemblée générale de secteur
Les clubs de pétanque du secteur d’Aubenas tenaient leur assemblée générale à Saint-Etienne-de-Boulogne à l’invitation de la pétanque La Boulogne et de son Président Sébastien Goulard. Une quarantaine de personnes y assistaient. L’occasion pour le Président de secteur Jean-Pierre Julien de revenir sur le bilan de la saison 2013 puis d’évoquer le bilan financier très satisfaisant.
Il fut ensuite question des 21 concours organisés en 2014 sur le secteur d’Aubenas, par les onze clubs du secteur. A saluer, la création de l’association Passion Pétanque à Vesseaux, présidée par Gérald Riffard.
L’évènement de l’année restera l’organisation du National d’Aubenas. Pour cette année de renouveau du concours, il sera organisé par le secteur, puis à partir de 2015 par le club d’Aubenas qui prendra le relais.
Le permis piéton à l’ordre du jour
Les gendarmes d’Aubenas sont venus à la rencontre des enfants de l’école de Saint-Michel-de-Boulogne. Au programme, non un quelconque délit, ou une infraction, mais une action de prévention et de sécurité routière : le permis piéton.
Lancé il y a sept ans maintenant, cette opération conduite par la gendarmerie part du constat que les enfants dès trois ans sont très vulnérables aux accidents de la route lorsqu’ils sont à pied : comportement imprévisible, insouciance, petite taille, envie de découvrir le monde. Les raisons sont multiples.
C’est donc bien afin de prévenir ce risque et de sensibiliser les enfants à plus de prudence lorsqu’ils sont sur la chaussée que les gendarmes sont venus leur expliquer le bon comportement, les risques à éviter, et la conduite à tenir pour être un piéton averti.
11 élèves ont fait moins de 3 fautes au questionnaire et ont obtenu leur permis piéton avec félicitations
7 autres ont eu 4 ou 5 fautes, ils ont eu leur permis mais doivent relire leur livret. Ce sont deux gendarmes d’Aubenas qui ont remis les permis.
A l’issue de la formation, les enfants mieux sensibilisés, savent, permis piéton en poche, comme marcher le long d’une route, comment traverser, et se méfier des automobilistes.
Opération village propre
Les bennes de la communauté de communes seront mises en place samedi 18 et dimanche 19 janvier au village. En effet, la communauté de communes du Pays d’Aubenas-Vals a accepté de reprendre le fonctionnement qu’avait celle de la Roche de Gourdon, qui donnait satisfaction tout en étant économique.
L’occasion de se défaire des objets encombrants stockés depuis quelques mois et qui ne peuvent être déposés dans les bacs à ordures ménagères.
Comme d’habitude, deux bennes seront déposées, l’une pour les métaux, l’autre pour les déchets divers. Ne peuvent être déposés dans les bennes : les déchets relevants des bacs à ordures classiques, les pneus, les déchets verts, les cendres, le verre, la porcelaine, les gravats (pierre, carrelage, plâtre, béton, terre…) ainsi que les déchets chimiques et toxiques. Pour ces déchets, les déchetteries de Saint-Etienne-de-Fontbellon et de Labégude sont ouvertes tous les jours sauf le dimanche et sont gratuites pour les particuliers.
Attention, en cas de gros volumes à jeter, il est impératif d’aller à la déchetterie afin de ne pas remplir trop rapidement les bennes.
Les premiers déneigements
Taille de printemps
Les quatre platanes de la place du Village qui n’avaient pas été élagués depuis cinq ans ont fait l’objet d’une taille de printemps.
Fortement raccourcis, ils retrouveront une vitalité qu’ils n’avaient plus, ayant connu des difficultés à mettre leurs feuilles en 2013. Ils sont néanmoins en très bon état sanitaire.
Un volume de bois conséquent à évacuer, qui a représenté une semaine de travail du cantonnier malgré la location d’un gros broyeur.
La collecte des ordures ménagères prise en charge par la CCPAV
Depuis le 1er janvier 2014, la commune de Saint-Etienne a intégré la communauté de communes d’Aubenas-Vals. C’est donc maintenant cette collectivité qui assure la collecte des ordures ménagères et des poubelles jaunes.
C’est donc un camion de la communauté de communes elle-même qui assure ce service, avec du personnel de la communauté, les collectes étant réalisées “en régie”, c’est-à-dire sans recours à un prestataire privé.
Après discussion sur l’organisation du service, rien n’a changé sur la collecte elle-même : les bacs sont les mêmes, aux mêmes emplacements, de sorte que rien ne change de ce point de vue pour les habitants.
Les ordures collectées sont toujours traitées au SIDOMSA à Lavilledieu et les consignes de tri ne changent pas.
Par contre un changement majeur va malheureusement intervenir en ce qui concerne le financement du service.
De la redevance à la taxe malgré la volonté de la commune
La redevance d’enlèvement des ordures ménagères
Jusqu’à présent, dans le cadre de la communauté de communes de la Roche de Gourdon, le service était financé par la “redevance d’enlèvement des ordures ménagères”. Cela signifie que le coût total du service était partagé entre tous les foyers de la communauté à part égale.
Concrètement, le service a couté en 2013, dernière année de fonctionnement à l’échelle de la Roche de Gourdon, la somme globale de 68000 € (pour la collecte et le traitement) répartie entre 544 foyers redevables, soit 125 € par foyer.
C’était une solution, qui si elle ne prenait pas en compte les volumes d’ordures produits par chaque foyer, ou le nombre de personnes les composant, avait le mérite d’être assez égalitaire entre les différents foyers.
La taxe d’enlèvement des ordures ménagères
La communauté de communes du Pays d’Aubenas-Vals fonctionne sur une autre base et finance le service avec la “Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères”. Cela signifie que le coût total de la collecte n’est pas réparti également entre les foyers, mais en fonction de la valeur locative des bâtiments. La taxe d’enlèvement des ordures ménagères est donc proportionnelle au montant de la taxe foncière payée. Une maison de forte valeur locative (grande ou neuve) qui paye des impôts fonciers élevés s’acquittera d’une grosse taxe d’enlèvement des ordures ménagères, alors qu’une maison qui paye peu d’impôts (petite ou vétuste), ne payera que peu de taxe d’enlèvement des ordures ménagères.
Autre changement, les foyers ne recevront plus de facture d’ordures ménagères à payer, mais cette taxe sera intégrée aux impôts locaux (en plus de la taxe foncière).
Heureusement nous avons toutefois obtenu que la commune soit une entité de calcul à part entière, ce qui évitera que la taxe qui nous sera appliquée intègre des frais de collecte pour d’autres communes, ou des bases de calcul fiscales obsolètes comme il en existe encore. Le coût global du service restera donc à peu près le même, mais la répartition entre les foyers sera différentes : certains payeront sensiblement plus, d’autre sensiblement moins.
Cette mesure, si elle simplifie la gestion pour la communauté de communes d’Aubenas-Vals, est porteuse d’inégalités : pour cette raison, au sein de la communauté de communes de la Roche de Gourdon, nous avions refusé de la mettre en place. La commune regrette ce choix qui nous est imposé, tout en comprenant qu’à l’échelle d’une collectivité aussi grande que la CCPAV, il n’y ait pas d’autres solutions.
Ce qui change concrètement en trois points
1- la taxe d’enlèvement des ordures ménagères remplace la redevance d’enlèvement des ordures ménagères.
2- la taxe n’est pas la même pour tous les foyers, mais dépend de l’estimation cadastrale des biens. Elle est donc proportionnelle aux impôts fonciers.
3- la taxe n’est pas facturée en une fois au printemps, mais elle est perçue en même temps que les impôts fonciers. C’est donc le propriétaire qui la paye et qui doit ensuite la récupérer en charges sur d’éventuels locataires.