Loizal s’est posé…

_ Loizal… c’est cette petite bestiole au regard vif mais d’une naïveté intense, mais attention aux apparences, gare aux à priori…

Ce petit personnage sans plume et “sans zèle” s’appelle “Loizal”, petit observateur du quotidien, critique du monde, de la révolution, de la terre, un grain dans l’univers, la magie du genre humain. Il joue et se joue de nous. Double lecture, double sens.

Loizal souvent posé, mais toujours perché, il nous observe.

Il est l’oiseau créé par un adulte dont le regard est resté là-bas, loin derrière, au pays de l’enfance.

Julien Astier, artiste et citoyen engagé, inscrit en territoire rural, travaille portes ouvertes sur la rue, dans le village de Jaujac, il prolonge la vie des matériaux arrivés en fin de vie : des idées sans fin, un courage à toutes épreuves.

Le petit volatile s’est faufilé jusqu’à nos murs, et restera tout le mois de février, dans une série appelée “Ballon de rouge”. Puis en mars avec une nouvelle série…

Loizal s’est installé, il vous attend…

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http://julastier.wix.com/plasticien

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?Julien Astier “Entrée de secours”

Rue du Terras à Jaujac

04 26 62 24 54 / 06 23 11 24 08

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“Pirates de l’air”

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“Sauveteurs en Verre – Tanin sur la Lune – Décollage ”

Un 8 mai d’hommage pour la Paix

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Nous sommes réunis en ce 8 mai 2016 pour commémorer l’Armistice qui a marqué la fin de la Seconde Guerre Mondiale en Europe de l’Ouest, l’arrêt complet des hostilité sur le vieux continent devant attendre le 9 mai avec la victoire de l’Armée Rouge Soviétique contre les forces nazies, et le 2 septembre dans le Pacifique avec la capitulation du Japon.

Ces trois dates, qu’il ne faut pas réduire au seul 8 mai, marquent la fin du pire conflit que n’a jamais connu le Monde, du plus étendu en termes géographiques, du plus meurtrier, du plus paroxystique et surtout de celui au cours duquel l’humanité s’est perdue abimée, et montré sa capacité la plus aboutie à nier son humanité même.
Si la première guerre mondiale a fait montre d’une barbarie sans limites, d’innovations techniques ravageuses et meurtrières, elle est globalement restée cantonnée sur le front, entre lignes ennemies, face à face. Il n’en est rien avec la seconde guerre mondiale, qui au-delà du conflit armé même, a été l’expression de la plus totale perte d’humanité.

N’oublions pas que si la guerre a débuté officiellement en 1939, elle a été précédée dès 1936 de conflits et de mouvements d’armées qui étaient les premiers nuages noirs de la guerre.

En 2016, nous devons avoir ici une pensée toute particulière pour nos frères espagnols, 80 ans après le début de la guerre civile qui a ravagé la péninsule pendant trois ans et demi. Répétition générale de la seconde guerre mondiale, qui a vu la droite réactionnaire se liguer avec l’Eglise et l’Armée pour prendre les armes contre la nouvelle République élue, qui a vu affluer les combattants internationaux tandis que les légions aériennes nazis survolaient son ciel. Cette Espagne, qui comme le monde moins de trois ans après, voyait des frères de sang prendre les armes les uns contre les autres, a été le laboratoire de la répression, de la folie meurtrière, jusque dans l’exil de ses fils républicains.

Pétrie de haine nationaliste, de racisme, de xénophobie, de ségrégation religieuse, l’Europe puis le Monde en arrivait à planifier et mettre en œuvre l’extermination d’une partie de son être lui-même sans autre justification que le fait qu’il existe.

La guerre des nations est une chose inepte, sans objet, immorale, nihiliste, qui débouche sur 70 millions de morts en six ans, sur des opérations militaires sans précédent, sur des bombardements d’une ampleur inégalée, sur l’usage terrifiant du feu nucléaire, à deux reprises.

Mais l’exacerbation du totalitarisme en est une autre, avec un système de conditionnement qui a permis, permet permettra à des pans entiers de ces sociétés de se dresser contre elle-même pour se broyer elles-mêmes. Avec une froideur bureaucratique implacable, soutenue par une justification idéologique, religieuse ou politique sans faille, admise avec une lâcheté silencieuse et complice, la machine à asservir, puis à exterminer se met en place.

L’ethnologue Germaine Tillion, résistante, déportée, dont les cendres ont été transférées au Panthéon en 2015 s’interroge.

“Comment ces hommes-là les tortionnaires dans les camps], et des centaines d’autres, appartenant par leur origines et leur formation aux cadres moyens de la société allemande, protégés apparemment par tous les garde-fous de notre civilisation (la morale, la religion, le droit, les enseignements de l’histoire), ont-ils pu torturer de leurs mains, massacrer eux-mêmes ou faire massacrer sous leurs yeux, par dizaines, par centaines, par milliers, par millions, de sang-froid, à longueur d’années, des familles totalement sans défense, tenant leurs petits enfants par la main, “coupables d’exister”? C’est bien là la question que se posent ceux qui connurent, de près ou par ouï-dire, l’univers concentrationnaire… Aujourd’hui… Je suis convaincue qu’il n’existe pas un peuple qui soit à l’abri d’un désastre moral collectif”.

Ainsi, la France, patrie des Lumières et des droits de l’homme, terre d’accueil et d’asile, la France, ce jour-là, accomplissait l’irréparable. Manquant à sa parole, une partie d’elle-même livrait ses protégés à leurs bourreaux, tandis qu’une autre luttait dans l’ombre pour abattre la bête immonde. C’est dire si les schémas d’analyse simplistes ne résistent pas. C’est dire toute la lucidité qu’il faut, pour comprendre, expliquer ce qui dépasse l’entendement.

Oui, nul peuple n’est à l’abri du pire, par la seule grandeur de son passé, par la seule gloire de son histoire, ou la seule hauteur de ses penseurs et philosophes. Cela ne constitue aucunement un rempart contre la chute dans la barbarie entrainée par la perte totale de repères moraux et humanistes qui peut survenir sournoisement et à tout moment, pour peu que le contexte économique et social en constitue le terreau fertile.

Vous, qui êtes tombés dans les sables du Sahara, sur les plages de Normandie ou les plaines de Russie, qui vous appeliez tommi, GI ou frontovik, vous qui êtes tombé au détour d’une voie ferrée, partisan de l’ombre, nous vous devons la liberté.

A ce titre, la célébration de l’Armistice du 8 mai 45 n’est pas seulement l’affaire des anciens combattants, des élus et des corps constitués. Elle est fondamentalement l’affaire de tous les citoyens.

Pour nos enfants et pour vous, notre devoir aujourd’hui est porter un message de paix de tolérance, de respect humain partout dans le monde, à commencer à par chez nous.

Oublier ce message serait oublier la première leçon que nous devons retenir de la barbarie nazie. En effet, et il faut le rappeler sans cesse, le parti nazi est arrivé au pouvoir en Allemagne de manière quasi démocratique, par les élections. La banalisation dans le discours politique des idées xénophobes et racistes est un danger mortel susceptible de toucher l’ensemble du champ politique. L’explication qui est donnée par certains, répétant à l’envie que nos difficultés quotidiennes sont de la faute de l’autre se transforme très rapidement en haine de l’autre et débouche inéluctablement sur une politique de boucs émissaires et sur la violence.

Il est vrai qu’il est plus facile de distiller ce poison que de combattre les vraies causes de la misère, des inégalités et de l’enrichissement inconsidéré d’une infime minorité.

La première valeur humaine est la tolérance et la compréhension de l’autre, et non le jugement. Elle ne doit toutefois pas céder au relativisme, et l’humanisme a vocation universelle, ce qui doit être rappelé sans cesse avec fermeté, vigueur et inflexibilité face à ceux qui entendent déconsidérer ses valeurs, où qu’ils soient.

Afin de préparer un avenir pour nos enfants qui ne soit pas pavé de larme, il est plus que jamais l’heure de faire notre la phrase de Pierre Brossolette qui disait : « Ce que nos morts attendent de nous, ce n’est pas un sanglot, mais un élan ».

Ce n’est pas dans le nationalisme xénophobe, dans les tentations de sortie de l’Union Européenne que nous trouverons cet élan.

Franck Brechon

Maire

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Que d’herbe !

Comme chaque année, Robert Weber, cantonnier de la commune, s’est attaqué depuis deux mois à l’herbe qui envahit les chemins de la commune et les places des hameaux. Merci à lui.

Un premier passage sur tous les chemins de terre entretenus par la commune est maintenant presque terminé. Place au nettoyage des hameaux, pour un labeur qui paraît sans fin suite à la météo humide de ce printemps.

Comme chaque année, le passage de l’épareuse est prévu aux environs du 14 juillet sur les routes goudronnées.wp_20160608_002-jpg
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La gym en assemblée générale

L’association de gymnastique La Boulognette tenait son assemblée générale le 11 octobre. 19 membres sur les 26 adhérents ont évoqué le bilan des activités 2016. Et elles furent complètes, avec en plus des séances de gym, trois randonnées organisées et trois séjours sur des week-ends prolongés.

Il faut ensuite question du renouvellement du bureau, reconduit et étoffé d’un vice-président, avec Andrée Marion comme présidente, Olivier Volle vice-président, Joëlle Caujolle trésorière et Jean-Luc Bouchon secrétaire.

Enfin il a été décidé de reconduire les séances de gym du mardi, puis d’organiser plusieurs séjours randonnée, Le Bez (18 et 19 février 2017), sur le Chemin de Compostelle (29,30 avril et 1er mai) et en Espagne (25 au 28 mai). Le 2 décembre en soirée.

Il a enfin été décidé de participer à l’organisation du Téléthon le 3 décembre prochain.
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La pétanque en AG

L’association de pétanque La Boulogne s’est réunie vendredi 20 janvier à l’auberge du Moulin A pour son assemblée générale.
Au programme, le bilan de l’année écoulée. Avec 32 licenciés en 2016, plusieurs concours organisés l’année dernière, dont le Maître joueur, le challenge Martaresche, le challenge du Moulin A, le challenge en tête-à-tête de secteur, il est très positif sur tous les plans. Une activité soutenue adossée à des finances qui elles aussi sont saines.
Après plusieurs années, le bureau actuel a souhaité passer la main. Sébastien Gourlard, Christophe Coulomb et Jean-Philippe Marron ont alors été vivement remerciés pour leur engagement. Leurs successeurs ont été élus avec Daniel Pina comme Président, David Véron comme secrétaire et Franck Vigier comme trésorier.
Bienvenue et bravo aux nouveaux dirigeants de l’association.

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Christophe Coulomb Maître Joueur

La société de pétanque la Boulogne organisait son concours Maître Joueur le 1 mai. À cette occasion, plus d’une cinquantaine de participants se sont affrontés dans la convivialité.

À l’issue d’une après-midi de beau jeu en tête à tête, Christophe Coulomb est sorti vainqueur de Patrick Saluel. Bravo à tous et en particulier au maître joueur de l’année.

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Axelle arrive à l’école

Perrine Mourguet , assistante maternelle en charge de la cantine scolaire et de la garderie du soir à l’école de Saint-Etienne-de-Boulogne attend un heureux évènement dans les prochains mois.

Elle a donc été remplacée pour cette année scolaire par Axelle Bentin. Originaire de Paris, cette dernière a déjà une solide expérience de travail avec les enfants, en milieu scolaire ou en milieu sanitaire et social avec des jeunes handicapés.

Les premiers jours d’école démontre déjà qu’elle a su se faire accepter par les enfants et sera aussi efficace que Perrine.
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La Squadra remplit l’église

la_squadra-jpgQuatre-vingt personnes se sont donné rendez-vous à l’église de Saint-Etienne-de-Boulogne pour écouter la Squadra di Genova, ensemble polyphonique italien accueilli par l’association Labeaume en Musique, et la commune de Saint-Etienne-de-Boulogne. C’est la première fois que les « quartiers d’hiver » de Labeaume en Musique montaient leur scène au pied de l’Escrinet.

la_squadra_2-jpgLes huit chanteurs de Gênes ont ravi le public avec une série de chants traditionnels des dockers de la cité Ligure. Leurs voix puissantes et amples ont empli les voûtes de l’église. Comme dans les bars de Gênes, ils chantent en cercle des chansons populaires mais surtout le « trallalero » très ancien chant, transmis de façon orale.

Chansons des champs, chansons des villes, éloges de Gènes ou odes à la mer, la Squadra a du tempérament avec des chants des bars à vin les « osterias » d’ouvriers, de marins et de dockers.

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Les sapeurs forestiers au travail

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Les sapeurs forestiers du Département viennent d’entreprendre le débroussaillement des réserves d’eau de défense de la forêt contre l’incendie présentes sur la commune et ses abords. A ce jour, il y a en a deux, à Poumarès et dans la montée de l’Escrinet. La cuve de 120 m3 située au col de l’Escrinet ne rentre pas juridiquement dans ce cadre, mais elle aurait la même fonction en cas d’incendie.

Jusqu’à présent, ces cuves étaient propriété de la communauté de communes de la Roche de Gourdon qui en assurait la gestion et qui a financé leur installation. Avec l’intégration de la commune à la communauté de communes du Pays d’Aubenas-Vals, elles vont être restituées à la commune qui en assurera la charge, excepté leur entretien courant relevant des sapeurs forestier.

L’intervention de ces derniers sur la cuve de Poumarès – Les Molières, située à la limite de Saint-Etienne et Saint-Michel, a permis de nettoyer une large zone afin de sécuriser l’accès à la cuve tant par le sol que par hélicoptère. Un gros travail réalisé par une équipe de cinq sapeurs forestiers équipée d’un tracteur-broyeur.

Dans les semaines à venir, c’est le chemin de Poumarès, fortement dégradé par les pluies de ce printemps, qui fera l’objet d’un reprofilage, et d’aménagements pour faciliter l’écoulement des eaux. Une intervention qui sera aussi prise en charge par les sapeurs forestiers. En effet, la commune a demandé et obtenu le classement du chemin au titre des pistes DFCI du Département.

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La chasse en assemblée générale

ag_acca_96_dpi-jpgL’Association Communale de Chasse Agréée de Saint-Etienne-de-Boulogne a tenu son assemblée générale vendredi 7 juin au soir. Une quinzaine de personnes étaient présentes.

L’occasion tout d’abord de dresser un bilan de la saison écoulée, qui est bon, en terme de sécurité (aucun accident ou incident recensé) et au niveau du tableau de chasse. Ainsi, une centaine de sangliers et 21 chevreuils ont été tués au cours de 124 battues organisées par les trois équipes de chasseurs. A cette occasion, 11 renards ont aussi été prélevés.

Un effort de chasse qui n’empêche pas les dégâts indemnisés par la Fédération des Chasseurs sur la commune de s’élever à près de 15 000 € sur la saison 2011-2012, soit un reste à charge pour l’ACCA de 718 €. Une charge financière lourde qui s’ajoute à la location des bois de l’Etat, pour plus de 2000 €, et qui contribue à fragiliser la situation financière de l’association, même si elle reste encore saine avec un excédent des années antérieures qui lui permet d’envisager l’avenir sereinement. L’organisation d’un repas a été évoquée afin de renflouer les caisses.

En terme d’avenir justement, il a aussi beaucoup été question de la saison prochaine, qui se présente sous les meilleurs hospices, avec plus d’une soixantaine de fusils membres de l’ACCA, dont seize membres extérieurs à la commune. Nouveauté de l’année, la réglementation impose de partager le territoire de chasse de l’ACCA en trois parties, une par équipe de battue, soit celle du Cabanon, celle d’Auzon, et celle de La Conchy. Afin de préparer la saison, il n’est pas prévu cette année de lâcher de lapins, et ceux de faisans seront réduit à 75 têtes contre une centaine les années précédentes.

Pour finir, l’accent a été mis sur la sécurité, avec la projection d’un film de sensibilisation sur les accidents de chasse réalisé à partir de témoignages de chasseurs impliqués dans un accident.

La distribution des cartes aura lieu le 28 juillet et le 1er septembre de 10 h à 12 h.

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Affluence à Pramailhet

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Il y avait affluence à Pramailhet pour le pèlerinage à la chapelle Notre-Dame.

Après la messe dite par le père Souche, les fidèles se sont retrouvés pour partager le verre de l’amitié au son de la cloche de la chapelle, qui tinte à nouveau, après qu’elle ait été réparée par la commune durant l’été.

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Jazz à l’auberge

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Une cinquantaine de personnes a répondu à l’invitation de l’auberge l’Arbre à pain qui dans le cadre du week-end des Bistrots de Pays organisait un concert de jazz.

Le groupe Magnétic orchestra a fait swinger le public qui a apprécié à sa juste valeur la prestation de Benoit Thévenot au piano, Nicolas Serret à la batterie et François-Régis Gallix à la contrebasse.

Cet automne sera aussi marqué la participation de l’auberge l’Arbre à Pain aux castagnades du Parc Naturel Régional. A cette occasion, le “Menu castagnades” sera proposé aux clients.

Pour en savoir plus sur les castagnades :
http://castagnades.fr/autour-des-fetes-castagnades/menus-castagnades.html

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Le Préfet en visite

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La châtaigne, le trésor d’automne de l’Ardèche. C’est l’ensemble de la filière que Bernard Gonzalez, préfet, est venu découvrir dans le Sud-Ardèche. La première étape était une halte chez Pascale Augstein, castanéïcultrice à Saint-Étienne-de-Boulogne depuis treize ans.

Durant plus d’une heure, avec passion, elle a présenté son travail, les investissements réalisés, la réintroduction du marron Vincent, une variété ancienne et peu courante. Elle a aussi évoqué son désarroi face aux voleurs, parfois très bien organisés et qui viennent de nuit, et aux dégâts causés par les sangliers, qui sont de plus en plus importants. Elle a d’ailleurs été obligée de clôturer plusieurs parcelles avec des clôtures électriques pour tenter de limiter les dégâts.

Les membres du syndicat de défense de la châtaigne d’Ardèche sont également revenus sur les maladies (encre ou cynips) qui touchent les vergers et qui impactent les productions.

La filière se porte bien mais…

« Planter aujourd’hui, c’est créer une culture pour la génération suivante. C’est pourquoi, en parallèle, la Chambre d’Agriculture et le Parc Naturel Régional mènent une opération de reconquête de l’existant », explique Jean-Luc Flaugère, président de la Chambre. L’exploitante confirme : « C’est un investissement à très long terme ». « Seul un quart des arbres greffés arrivent en production », souligne de son côté Daniel Vernol, président du syndicat de défense de la châtaigne. Mais tous d’assurer : « La châtaigne est un fruit d’avenir ».

Après la découverte de la production de la châtaigne, la suite de la visite a porté sur le conditionnement et la transformation. Christophe Sabaton, président du comité interprofessionnel de la châtaigne d’Ardèche, rappelle que « la filière se porte bien », « que l’AOC a attiré du monde » mais que les problèmes d’approvisionnement vont apparaître à cause du cynips et des changements climatiques.

Ensuite, le préfet de l’Ardèche a découvert le calibrage et le conditionnement de la châtaigne. La coopérative Vivacoop, qui compte 300 adhérents, emploie huit salariés permanents et traite 1 800 tonnes de châtaignes par an, ce qui représente 75 % de son activité.

Durant une après-midi, le préfet a donc pris le pouls d’une filière importante pour le département et de la situation paradoxale dans laquelle elle se trouve.

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Plongée dans la grotte Chauvet

photo2-jpgLa grotte Chauvet et l’espace de restitution qui doit permettre prochainement au public d’en découvrir et d’en comprendre les merveilles étaient à l’ordre du jour à Saint-Etienne au travers d’une conférence qui a rassemblé une quarantaine de personnes à la salle polyvalente.

Organisée par la commune et le Syndicat Mixte de Restitution de l’Espace Chauvet, elle était animée par David Huguet, géologue au syndicat mixte et François Jacquart, conseiller régional et vice-président du syndicat mixte.

Après une présentation en vidéo de la grotte elle-même, l’essentiel de la présentation a porté sur le projet d’espace de restitution lui-même, sur les travaux en cours et sur le fonctionnement du site.

Parmi les questions posées, ont aussi été évoquées les problèmes de transports collectifs pour accéder à l’espace, le classement UNESCO au titre du patrimoine mondial, l’impact sur l’environnement d’un tel site aussi vaste, les questions de l’hébergement des visiteurs, ou encore celle de la restauration et de l’approvisionnement du site en produits locaux.

Une soirée très instructive autour de ce qui s’annonce déjà comme le plus important projet touristique, culturel et pédagogique jamais envisagé en Ardèche. Dès la fin de la conférence plusieurs participants ont d’ailleurs prévu de prendre part à la journée porte ouverte sur le site qui avait lieu le lendemain.

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Lire et faire lire

photo2133-jpgLes enfants de l’école ont régulièrement rendez-vous avec Danièle Nouzareth et Marie-Thérèse Fetel, dans le cadre de l’action “Lire et faire lire” lancée par la Fédération des Oeuvres Laïques de l’Ardèche, à laquelle la commune a décidé de participer. Une action soutenue par la Caisse d’Allocations Familiales de l’Ardèche dans le cadre du contrat local d’accompagnement à la scolarité signé entre cette dernière et la commune.

Chaque vendredi, les deux lectrices bénévoles viennent à l’école pour faire découvrir les livres et pour raconter des histoires aux enfants. L’occasion pour les petits de découvrir de manière vivante le monde des livres et de la lecture, en complément des visites qu’ils rendent à la bibliothèque municipale.

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La Communauté de communes de la Roche de Gourdon

Elle fédérait quatre communes : Ajoux, Gourdon, Saint-Etienne-de-Boulogne et Saint-Michel-de-Boulogne. Elle a été créée en 2003 et dissoute le 31 décembre 2014. Le siège social de la communauté de communes et le secrétariat étaient situés en Mairie d’Ajoux.

Elle agissait dans cinq domaines de compétences principaux en synergie avec les communes.

  • le développement économique : aménagement de la zone d’activité économique communautaire de l’Escrinet, à Saint-Etienne, diagnostic agricole avec la Chambre d’agriculture, tourisme (équipement des sentiers de randonnée et édition d’un topo-guide, aménagement de l’aire paysagère de Sarrasset, etc).
  • la protection de l’environnement : collecte et traitement des ordures ménagères, défense de la forêt contre l’incendie (réalisation d’un plan de défense, mise en place de réserves d’eau), service public d’assainissement non collectif, participation aux contrats de rivières, travail sur la maîtrise des circulations de véhicules motorisés de loisir dans les espaces naturels.
  • la petite enfance : création et gestion de la crèche intercommunale et d’entreprise les Petits déboulonnés et du CLSH (centre de loisirs sans hébergement, 6 – 12 ans).
  • le patrimoine : réalisation d’un inventaire du patrimoine.
  • les équipements sportifs : participation à la construction de la piscine couverte du bassin d’Aubenas (doit ouvrir en 2014).