Le Préau à l’ordre du jour

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Les travaux d’aménagement du bureau coopératif Le Préau se terminent, et il entrera en fonctionnement fin février au plus tard.

Ces locaux, aménagés par la commune de Saint-Etienne-de-Boulogne au village seront loués à une association regroupant cinq travailleurs indépendants qui partageront et installeront leur activité dans ce bureau.

Installés jusqu’à présent chez eux, ils cherchaient un espace qui leur permette de sortir leur activité de leur domicile, sans pour autant louer chacun un bureau individuel. Il n’était pas question non plus pour eux de faire construire un local neuf, alors que chacun travaille seul. Le partage d’un bureau commun s’est imposé. C’est un mode de travail collectif qui se développe, venu des pays anglo-saxons sous le nom de “co-working”‘, littéralement “travaillant ensemble”.

Un mode de travail innovant

Innovant, ce nouveau mode de travail permet de mutualiser les charges immobilières, mais aussi des frais comme la reprographie, les fluides (électricité, eau, abonnement téléphonique, serveur informatique par exemple).

C’est justement le caractère innovant de ce projet qui lui a permis de bénéficier de subventions conséquentes, au taux maximum autorisé, de la part de la Communauté de communes de la Roche de Gourdon, du Département, de la Région et de l’Union Européenne. Le projet a même été sélectionné dans le cadre d’un appel à projet sur les espaces de télétravail lancé par la Délégation interministérielle à l’Aménagement du Territoire et à l’Attractivité Régionale (DATAR) Massif-Central.

Les partenaires du projet en visite

Afin de faire le point sur l’avancée du dossier, de rencontrer les travailleurs indépendants qui vont intégrer cet espace de travail, les représentants de ces structures, mais aussi du Pays de l’Ardèche Méridionale, de la coopérative d’activité Pollen-Scop, du SIVU des Inforoutes de l’Ardèche, du Parc Naturel Régional, entre autres, se sont retrouvés à Saint-Etienne.

Accueillis par deux membres de l’association Le Préau, et par la commune, ils ont pu le temps d’une après-midi échanger sur le projet, et évoquer la possibilité de créer d’autres espaces similaires dans d’autres communes.

Une réflexion collective fructueuse qui permet déjà de préciser les pistes pour la reproduction d’une telle expérience ailleurs. C’est d’ailleurs bien à ce titre que le projet a pu bénéficier de crédits européens via la DATAR, de sorte qu’il constitue une affaire financièrement blanche pour la commune.

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Salon du livre, pleine réussite pour la vingtième édition

img_4645-jpgLe salon du livre ancien et régional se tenait à Saint-Etienne-de-Boulogne le 9 mars. Après avoir eu lieu à Aubenas, à Vals-les-Bains, il se déroule maintenant au pied de l’Escrinet, où il est organisé par Dominique Manent et Patrick Carle, gérants de librairies anciennes à Coux et Saint-Etienne-de-Boulogne.

Cette vingtième édition a été une pleine réussite. Près d’une dizaine d’exposants se sont retrouvés avec des stands présentant des pièces rares et de grande qualité, le plus souvent consacrées au Vivarais ou plus généralement au Languedoc.

De quoi satisfaire le public exigeant qui s’est déplacé à la recherche d’ouvrages parfois exceptionnels, ou d’archives rares.

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La cour de l’école fermée

photo2227_reduit-jpgPour faciliter le passage de la cour de l’école à celle du Préau et de la Bibliothèque, la barrière en place a été changée et remplacée par un portail. Les enfants pourront ainsi aller plus facilement à la bibliothèque.

La cour de la bibliothèque a aussi été recouverte de terreau et semée d’herbe afin de rendre les lieux plus accueillants.

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Les bornes incendie vérifiées

Chaque année, les services d’incendie et de secours passent sur la commune pour vérifier le bon fonctionnement des bornes incendie.

La conformité du branchement et son état, mais aussi le débit de l’eau et sa pression sont contrôlés pour les douze bornes que compte la commune.

A l’issue de cette vérification, elles ont toutes été déclarées fonctionnelles, et seront donc maintenues sur l’atlas cartographique qui figure dans chaque véhicule incendie.

Les trois nouvelles bornes posées à l’automne avaient déjà fait l’objet d’une vérification lors de leur mise en service en janvier.
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Il y a 100 ans, n’oublions pas !

p1290467_1600x1200_-jpgUne soixantaine de personnes a répondu à l’appel de la commune de Saint-Etienne-de-Boulogne pour la commémoration de l’Armistice du 11 novembre. Une année particulière qui marque le centième anniversaire du début de la Première Guerre Mondiale.

Malgré la pluie abondante, le public a écouté le discours du Maire, suivi de la lecture d’un texte d’Anatole France par Marie-Ange Lelli, puis de lectures de lettres de soldats par les enfants de l’école.

L’occasion de se remémorer ces quatre années de combats inhumains, durant lesquelles des générations on été sacrifiées.

Une cérémonie qui s’est poursuivie par la projection du film “L’Héroique cinématographe” réalisé à partir de films du service cinématographique des armées et de carnets de cinéastes militaires français et allemands.

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Lire le texte de l’allocution du Maire

Ecouter l’allocution du Maire (cliquez ci-dessous)

Voir la présentation de l’Héroïque cinématographe

Voir la bande annonce de l’Héroïque cinématographe

Pont de Châtunat : les maçons à pied d’oeuvre

wp_20141217_006-jpgLes travaux de rénovation du pont de Châtunat, sous La Conchy, viennent de débuter. Planifié à plusieurs reprises, ils avaient du être repoussés pour diverses raisons.

Alors que le coût estimé des travaux par un artisan, estimé à plus de 30 000 € ht n’était pas finançable par la commune, il avait été envisagé de les réaliser dans le cadre d’un atelier d’insertion. Celui qui avait été pressenti a cessé ses activités avant de commencer. Il avait ensuite été envisagé de faire travailler le lycée technique de Chomérac, section maçonnerie, mais cela n’a pas pu se faire. C’est finalement vers le GRETA Sud Ardèche à Aubenas que la commune s’est tournée.

Le chantier sera donc une opération école conduite par Christophe Savigny, encadrant, et ses élèves. Une dizaine de jeunes en formation se retrouvent donc sur l’ouvrage pour apprendre à manier la truelle, à tailler la pierre pour combler les manques, mais aussi à échafauder et organiser un chantier.

Une formation complète et pratique qui est rendue possible par le caractère patrimonial de l’ouvrage et qui avantage tout le monde. Le GRETA trouve un cas concret de chantier réel à réaliser, tandis que la commune ne paye que les matériaux et le déplacement des jeunes en formation, soit environ 3000 €.

Un chantier important

Il s’agir de rejointoyer totalement l’ouvrage et de reconstruire les parapets très dégradés. Les deux faces et la voûte seront traitées.

Alors que les arbres voisins ont été abattus par Stéphan Véron et que robert Weber a purgé l’ouvrage de son lierre, les travaux de maçonnerie à proprement parler commencent.

Les parapets seront reconstruits avant les vacances de Noël, tandis que les joints de l’ensemble feront l’objet d’une intervention en janvier/février.

Ils seront réalisés avec un mortier “bâtard” mêlant sable, ciment et chaux.

L’opération une fois terminée redonnera un bel aspect et de la solidité à cet ouvrage partie intégrante du patrimoine communal.

De là à envisager d’autres réalisation dans le même cadre… Les ouvrages d’art vétustes ne manquent pas !

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Association des Jeunes : la fête votive se prépare

L’association des Jeunes de la Boulogne vient de se réunir à la Mairie sous la présidence d’Hélène Estrade. Au programme de la réunion, le bilan du repas hivernal à la salle polyvalente, qui s’est parfaitement bien déroulé. Bonne ambiance et convivialité ont été au rendez-vous pour la centaine de convives.

Mais l’essentiel de la réunion était consacré à l’organisation de la fête votive qui se profile en juillet et à laquelle les jeunes commencent à travailler : autorisations à demander pour les feux d’artifices, réservations diverses, sponsors à trouver, aubades à prévoir…

Les postes de travail ne manquent pas mais ils sauront comme leurs aînés faire en sorte que la fête soit réussie pour les habitants de Saint-Etienne.

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Conseil municipal : l’énergie à l’ordre du jour

Le conseil municipal qui vient d’avoir lieu portait avant tout sur des questions d’économies d’énergies sur lesquelles la commune souhaite travailler en application des engagements pris par l’équipe municipale lors des dernières élections.

Il fut d’abord question de la candidature « Territoire à énergie positive » (TEPOS) que la communauté de communes du Pays d’Aubenas-Vals souhaite déposer auprès de l’ADEME et de la Région. Cette démarche vise à labelliser les territoires qui s’engagent fortement et concrètement dans la transition énergétique. De manière opérationnelle, cela consiste à déterminer quelles sont les pistes d’économies d’énergie, afin de consommer moins, et comment produire de l’énergie renouvelable locale (biomasse, hydroélectricité, photovoltaïque…) afin de couvrir les besoins locaux. Cette candidature reçoit un écho très favorable au sein du conseil municipal qui souhaite vivement que la communauté de communes la porte jusqu’à son terme.

Le conseil a ensuite pris trois décisions à l’échelle de Saint-Etienne.

Des panneaux photovoltaïques ?

panneaux-solaire-jpgIl fut ensuite question d’installer des panneaux solaires photovoltaïques sur les toitures des bâtiments communaux. A cet effet, le Syndicat Départemental d’Energies de l’Ardèche a été missionné pour effectuer une pré-étude technique et financière afin de préciser la faisabilité de ce projet tant en terme d’implantation qu’économique. Le résultat de cette étude permettra de déterminer quels seront les toits à équiper (église, salle polyvalente, cure…), et sera le cas échéant poursuivie par un appel d’offre.

Un chauffage plus économe

69bbc928-9b09-470f-a022-5a0d5eb9cb71-gifEnsuite, la question du chauffage des bâtiments communaux a été évoquée, de même que leur isolation. A ce jour, le chauffage est assuré pour plus de 7000 € par an avec des radiateurs électriques. Les perspectives de changer d’énergie pour mieux maîtriser le chauffage et ses coûts seront envisagée, en particulier avec des solutions de type chaudière à bois déchiqueté ou géothermie. Dans le même temps, l’isolation de la salle de classe sera refaite. Afin d’affiner la réflexion dans ce sens, la commune missionne le point info-énergie Polénergie qui devra rendre son étude dans les quatre mois à venir avant une prise de décisions sur le mode de chauffage qui sera mis en place.

Des économies d’éclairage public

armoire_esteron-jpgEnfin, pour finir, il fut question de l’éclairage public. L’équipe municipale précédente a fait moderniser le réseau avec la pose d’horloges de commande et de lampes plus économiques, le tout subventionné par l’ADEME et le Syndicat d’Energies de l’Ardèche. Le principe de l’extinction nocturne avait alors été décidé à l’unanimité sans que les horaires aient été décidé. C’est maintenant chose faite : à compter du mois de juin, les lampes seront éteintes en milieu de nuit lorsque personne ne circule, soit de 23 h à 6 h en hiver et de 00 h 30 à 6 h en été, avec bien entendu possibilité de les laisser allumées lors des festivités. Le Syndicat Départemental d’Energies se charge des réglages nécessaires. Une mesure déjà en vigueur dans de nombreuses communes rurales et qui fera baisser de près de 70 % la consommation d’électricité du réseau d’éclairage public.

Autant de mesures bonnes pour le budget communal et pour l’environnement.

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Place du village : le stationnement s’organise

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La commune de Saint-Etienne vient de dégager un espace situé contre l’Eglise qui lui appartenait et qui était occupée par des fleurs et des plantations, afin d’y réaliser un parking. L’espace a été nivelé avec un sol stabilisé afin de permettre le stationnement des véhicules. Des places y seront très prochainement marquées.

Cela permettra de résoudre en partie les difficultés de stationnement sur cette partie de la place du village, et les automobilistes sont vivement encouragés à s’y garer au lieu de stationner au milieu de la place et devant l’église.

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Les enfants à pied à l’école !

Depuis la fin de l’année dernière et au début de cette année, plusieurs enfants posaient des problèmes de discipline dans le car scolaire, au point que le Conseil Général qui gère le transport a dû les exclure du transport jusqu’à Noël.

Face à cette situation, les parents d’élèves ont décidé de se mobiliser et de faire comprendre à leurs enfants l’intérêt et le confort de pouvoir aller en car à l’école. Pour cela, rien de mieux que l’exemple et c’est ainsi que 22 enfants sont partis de la place du village de Saint-Etienne et du hameau du Devès, pour rejoindre l’école primaire de Saint-Michel à pied. Une journée qui a commencé par 1 h 30 de marche et un départ de nuit assez frais qui leur a permis de réfléchir tout au long du trajet dans les bois à la chance qu’ils ont de disposer d’un bus chauffé et rapide tous les matins et tous les soirs…

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Un départ nocturne et frais…
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… et une marche dans les bois !

Moulin-Artige : les conteneurs ordures ménagères déplacés

Les conteneurs à ordures ménagères du Moulin Artige changent d’emplacement. Situés sur le départ du chemin du Col de Valaurie, ils étaient difficile à collecter en camion, étant donné que ce chemin n’est pas revêtu. Les véhicules patinaient et avaient du mal à faire demi-tour.

Antoine Joignant, nouveau propriétaire du Moulin-Artige a accepté qu’ils soient positionnés sur son terrain en contrebas du Moulin. Un emplacement a été aménagé par Robert Weber et sera prochainement équipé de caches-conteneurs.

Une opération qui prend place dans le cadre du travail engagé par la communauté de communes du Pays d’Aubenas-Vals pour rationaliser et améliorer les tournées de collecte des ordures ménagères. De nombreux points noirs ou difficiles ont été repérés sur l’ensemble de la communauté et seront progressivement traités par suppression, déplacement, aménagement ou passage en points de regroupements.
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Les travaux en cours

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Loizal s’est posé…

_ Loizal… c’est cette petite bestiole au regard vif mais d’une naïveté intense, mais attention aux apparences, gare aux à priori…

Ce petit personnage sans plume et “sans zèle” s’appelle “Loizal”, petit observateur du quotidien, critique du monde, de la révolution, de la terre, un grain dans l’univers, la magie du genre humain. Il joue et se joue de nous. Double lecture, double sens.

Loizal souvent posé, mais toujours perché, il nous observe.

Il est l’oiseau créé par un adulte dont le regard est resté là-bas, loin derrière, au pays de l’enfance.

Julien Astier, artiste et citoyen engagé, inscrit en territoire rural, travaille portes ouvertes sur la rue, dans le village de Jaujac, il prolonge la vie des matériaux arrivés en fin de vie : des idées sans fin, un courage à toutes épreuves.

Le petit volatile s’est faufilé jusqu’à nos murs, et restera tout le mois de février, dans une série appelée “Ballon de rouge”. Puis en mars avec une nouvelle série…

Loizal s’est installé, il vous attend…

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http://julastier.wix.com/plasticien

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?Julien Astier “Entrée de secours”

Rue du Terras à Jaujac

04 26 62 24 54 / 06 23 11 24 08

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“Pirates de l’air”

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“Sauveteurs en Verre – Tanin sur la Lune – Décollage ”

Un 8 mai d’hommage pour la Paix

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Nous sommes réunis en ce 8 mai 2016 pour commémorer l’Armistice qui a marqué la fin de la Seconde Guerre Mondiale en Europe de l’Ouest, l’arrêt complet des hostilité sur le vieux continent devant attendre le 9 mai avec la victoire de l’Armée Rouge Soviétique contre les forces nazies, et le 2 septembre dans le Pacifique avec la capitulation du Japon.

Ces trois dates, qu’il ne faut pas réduire au seul 8 mai, marquent la fin du pire conflit que n’a jamais connu le Monde, du plus étendu en termes géographiques, du plus meurtrier, du plus paroxystique et surtout de celui au cours duquel l’humanité s’est perdue abimée, et montré sa capacité la plus aboutie à nier son humanité même.
Si la première guerre mondiale a fait montre d’une barbarie sans limites, d’innovations techniques ravageuses et meurtrières, elle est globalement restée cantonnée sur le front, entre lignes ennemies, face à face. Il n’en est rien avec la seconde guerre mondiale, qui au-delà du conflit armé même, a été l’expression de la plus totale perte d’humanité.

N’oublions pas que si la guerre a débuté officiellement en 1939, elle a été précédée dès 1936 de conflits et de mouvements d’armées qui étaient les premiers nuages noirs de la guerre.

En 2016, nous devons avoir ici une pensée toute particulière pour nos frères espagnols, 80 ans après le début de la guerre civile qui a ravagé la péninsule pendant trois ans et demi. Répétition générale de la seconde guerre mondiale, qui a vu la droite réactionnaire se liguer avec l’Eglise et l’Armée pour prendre les armes contre la nouvelle République élue, qui a vu affluer les combattants internationaux tandis que les légions aériennes nazis survolaient son ciel. Cette Espagne, qui comme le monde moins de trois ans après, voyait des frères de sang prendre les armes les uns contre les autres, a été le laboratoire de la répression, de la folie meurtrière, jusque dans l’exil de ses fils républicains.

Pétrie de haine nationaliste, de racisme, de xénophobie, de ségrégation religieuse, l’Europe puis le Monde en arrivait à planifier et mettre en œuvre l’extermination d’une partie de son être lui-même sans autre justification que le fait qu’il existe.

La guerre des nations est une chose inepte, sans objet, immorale, nihiliste, qui débouche sur 70 millions de morts en six ans, sur des opérations militaires sans précédent, sur des bombardements d’une ampleur inégalée, sur l’usage terrifiant du feu nucléaire, à deux reprises.

Mais l’exacerbation du totalitarisme en est une autre, avec un système de conditionnement qui a permis, permet permettra à des pans entiers de ces sociétés de se dresser contre elle-même pour se broyer elles-mêmes. Avec une froideur bureaucratique implacable, soutenue par une justification idéologique, religieuse ou politique sans faille, admise avec une lâcheté silencieuse et complice, la machine à asservir, puis à exterminer se met en place.

L’ethnologue Germaine Tillion, résistante, déportée, dont les cendres ont été transférées au Panthéon en 2015 s’interroge.

“Comment ces hommes-là les tortionnaires dans les camps], et des centaines d’autres, appartenant par leur origines et leur formation aux cadres moyens de la société allemande, protégés apparemment par tous les garde-fous de notre civilisation (la morale, la religion, le droit, les enseignements de l’histoire), ont-ils pu torturer de leurs mains, massacrer eux-mêmes ou faire massacrer sous leurs yeux, par dizaines, par centaines, par milliers, par millions, de sang-froid, à longueur d’années, des familles totalement sans défense, tenant leurs petits enfants par la main, “coupables d’exister”? C’est bien là la question que se posent ceux qui connurent, de près ou par ouï-dire, l’univers concentrationnaire… Aujourd’hui… Je suis convaincue qu’il n’existe pas un peuple qui soit à l’abri d’un désastre moral collectif”.

Ainsi, la France, patrie des Lumières et des droits de l’homme, terre d’accueil et d’asile, la France, ce jour-là, accomplissait l’irréparable. Manquant à sa parole, une partie d’elle-même livrait ses protégés à leurs bourreaux, tandis qu’une autre luttait dans l’ombre pour abattre la bête immonde. C’est dire si les schémas d’analyse simplistes ne résistent pas. C’est dire toute la lucidité qu’il faut, pour comprendre, expliquer ce qui dépasse l’entendement.

Oui, nul peuple n’est à l’abri du pire, par la seule grandeur de son passé, par la seule gloire de son histoire, ou la seule hauteur de ses penseurs et philosophes. Cela ne constitue aucunement un rempart contre la chute dans la barbarie entrainée par la perte totale de repères moraux et humanistes qui peut survenir sournoisement et à tout moment, pour peu que le contexte économique et social en constitue le terreau fertile.

Vous, qui êtes tombés dans les sables du Sahara, sur les plages de Normandie ou les plaines de Russie, qui vous appeliez tommi, GI ou frontovik, vous qui êtes tombé au détour d’une voie ferrée, partisan de l’ombre, nous vous devons la liberté.

A ce titre, la célébration de l’Armistice du 8 mai 45 n’est pas seulement l’affaire des anciens combattants, des élus et des corps constitués. Elle est fondamentalement l’affaire de tous les citoyens.

Pour nos enfants et pour vous, notre devoir aujourd’hui est porter un message de paix de tolérance, de respect humain partout dans le monde, à commencer à par chez nous.

Oublier ce message serait oublier la première leçon que nous devons retenir de la barbarie nazie. En effet, et il faut le rappeler sans cesse, le parti nazi est arrivé au pouvoir en Allemagne de manière quasi démocratique, par les élections. La banalisation dans le discours politique des idées xénophobes et racistes est un danger mortel susceptible de toucher l’ensemble du champ politique. L’explication qui est donnée par certains, répétant à l’envie que nos difficultés quotidiennes sont de la faute de l’autre se transforme très rapidement en haine de l’autre et débouche inéluctablement sur une politique de boucs émissaires et sur la violence.

Il est vrai qu’il est plus facile de distiller ce poison que de combattre les vraies causes de la misère, des inégalités et de l’enrichissement inconsidéré d’une infime minorité.

La première valeur humaine est la tolérance et la compréhension de l’autre, et non le jugement. Elle ne doit toutefois pas céder au relativisme, et l’humanisme a vocation universelle, ce qui doit être rappelé sans cesse avec fermeté, vigueur et inflexibilité face à ceux qui entendent déconsidérer ses valeurs, où qu’ils soient.

Afin de préparer un avenir pour nos enfants qui ne soit pas pavé de larme, il est plus que jamais l’heure de faire notre la phrase de Pierre Brossolette qui disait : « Ce que nos morts attendent de nous, ce n’est pas un sanglot, mais un élan ».

Ce n’est pas dans le nationalisme xénophobe, dans les tentations de sortie de l’Union Européenne que nous trouverons cet élan.

Franck Brechon

Maire

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Que d’herbe !

Comme chaque année, Robert Weber, cantonnier de la commune, s’est attaqué depuis deux mois à l’herbe qui envahit les chemins de la commune et les places des hameaux. Merci à lui.

Un premier passage sur tous les chemins de terre entretenus par la commune est maintenant presque terminé. Place au nettoyage des hameaux, pour un labeur qui paraît sans fin suite à la météo humide de ce printemps.

Comme chaque année, le passage de l’épareuse est prévu aux environs du 14 juillet sur les routes goudronnées.wp_20160608_002-jpg
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La gym en assemblée générale

L’association de gymnastique La Boulognette tenait son assemblée générale le 11 octobre. 19 membres sur les 26 adhérents ont évoqué le bilan des activités 2016. Et elles furent complètes, avec en plus des séances de gym, trois randonnées organisées et trois séjours sur des week-ends prolongés.

Il faut ensuite question du renouvellement du bureau, reconduit et étoffé d’un vice-président, avec Andrée Marion comme présidente, Olivier Volle vice-président, Joëlle Caujolle trésorière et Jean-Luc Bouchon secrétaire.

Enfin il a été décidé de reconduire les séances de gym du mardi, puis d’organiser plusieurs séjours randonnée, Le Bez (18 et 19 février 2017), sur le Chemin de Compostelle (29,30 avril et 1er mai) et en Espagne (25 au 28 mai). Le 2 décembre en soirée.

Il a enfin été décidé de participer à l’organisation du Téléthon le 3 décembre prochain.
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La pétanque en AG

L’association de pétanque La Boulogne s’est réunie vendredi 20 janvier à l’auberge du Moulin A pour son assemblée générale.
Au programme, le bilan de l’année écoulée. Avec 32 licenciés en 2016, plusieurs concours organisés l’année dernière, dont le Maître joueur, le challenge Martaresche, le challenge du Moulin A, le challenge en tête-à-tête de secteur, il est très positif sur tous les plans. Une activité soutenue adossée à des finances qui elles aussi sont saines.
Après plusieurs années, le bureau actuel a souhaité passer la main. Sébastien Gourlard, Christophe Coulomb et Jean-Philippe Marron ont alors été vivement remerciés pour leur engagement. Leurs successeurs ont été élus avec Daniel Pina comme Président, David Véron comme secrétaire et Franck Vigier comme trésorier.
Bienvenue et bravo aux nouveaux dirigeants de l’association.

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Christophe Coulomb Maître Joueur

La société de pétanque la Boulogne organisait son concours Maître Joueur le 1 mai. À cette occasion, plus d’une cinquantaine de participants se sont affrontés dans la convivialité.

À l’issue d’une après-midi de beau jeu en tête à tête, Christophe Coulomb est sorti vainqueur de Patrick Saluel. Bravo à tous et en particulier au maître joueur de l’année.

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Axelle arrive à l’école

Perrine Mourguet , assistante maternelle en charge de la cantine scolaire et de la garderie du soir à l’école de Saint-Etienne-de-Boulogne attend un heureux évènement dans les prochains mois.

Elle a donc été remplacée pour cette année scolaire par Axelle Bentin. Originaire de Paris, cette dernière a déjà une solide expérience de travail avec les enfants, en milieu scolaire ou en milieu sanitaire et social avec des jeunes handicapés.

Les premiers jours d’école démontre déjà qu’elle a su se faire accepter par les enfants et sera aussi efficace que Perrine.
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