La commune de Saint-Etienne-de-Boulogne accueillait un groupe d’une dizaine d’étudiants lyonnais. Comme chaque année, Agnès Bonnaud, maître de conférence en géographie à l’université Lumière Lyon 2 et spécialiste en aménagement rural organisait un stage de terrain pour ses étudiants. Elle était à l’occasion accompagnée d’un professeur marocain de l’université de Rabat. Au programme de ce séjour, une succession d’interventions sur le thème des “alternatives économiques et sociales et développement rural”.
Il s’agissait surtout de rencontrer des acteurs locaux du développement qui soient porteurs d’alternatives ou de projets de développement originaux. Ils ont ainsi au fil de leur séjour rencontré Pierre Rabhi et Christian Moyersoen pour évoquer les questions agricoles. Ils ont aussi évoqué les questions communales et intercommunales à l’occasion de leur venue à Saint-Etienne-de-Boulogne où ils ont été reçus par Franck Brechon, maire, accompagné de Nathalie Mallet-Torrès, maire de Saint-Michel-de-Chabrillanoux. Hélène Noharet, directrice des services techniques de la communauté de communes, et urbaniste, a aussi participé à ces débats.
La matinée a été consacrée à l’organisation territoriale et à la prise en compte des questions de développement dans les politiques communales et intercommunales. Les discussions ont été appuyées sur des exemples concrets apportés par les deux élus. Il fut ainsi question des espaces de co-working avec le Préau à Saint-Etienne-de-Boulogne et d’économie circulaire avec la ressourcerie Trimaran à Saint-Fortunat, ou encore du commerce en milieu rural avec la venue de Thierry Malinski, de l’auberge l’Arbre à pain. A midi, les stagiaires ont d’ailleurs pu rencontrer les membres du Préau.
L’après-midi a été consacré aux rôles des structures de développement avec l’exemple des parcs naturels régionaux, mais aussi avec les problèmes posés par l’extension des périmètres des communautés de communes et d’agglomération au-delà du raisonnable, ou encore par les transferts de compétences de plus en plus nombreux.
Les sujets ne manquaient pas et ont fait l’objet de discussions instructives pour les étudiants, comme pour les participants.
Lors de la visite du Préau
Le sentier des Richards se réouvre
Une vingtaine de personnes habitant des différents hameaux de la commune se sont retrouvées dimanche 24 avril pour réouvrir un chemin rural qui relie les hameaux des Richards et des Clapès. Long d’environ 800 m ce chemin n’était plus praticable depuis des décennies.
Après trois heures de travail intensif à une dizaine de machines, les lieux étaient débroussaillés et le passage réouvert, tandis qu’un mur de soutènement du sentier était rapidement reconstruit en pierre sèche.
Une belle initiative qui permet de mettre en valeur les sentiers de la commune, de faire se rencontrer les habitants et de proposer des itinéraires de promenade agréables. Ici, le sentier longe des prairies et traverse le ruisseau de La Conchy à gué, offrant une belle possibilité de promenade dominicale.
Les participants et la commune remercient Mme Lucette Schievano qui a laissé toutes facilités pour ce travail en bordure de ses parcelles.
Les Genets d’Or au Pradel
Le club des aînés ruraux de Saint-Etienne-de-Boulogne “Les genets d’Or” a fini la saison par une sortie au Domaine Olivier de Serre, à Mirabel, le 29 mai. 42 participants se sont retrouvés pour un retour dans le passé prestigieux de l’agriculture au Pradel.
Déambulation dans le jardin historique présentant les vestiges laissés par l’agronomie ainsi que la diversité de l’usage des plantes à la Renaissance, visite du musée, du jardin de facture contemporaine et de la ferme pédagogique.
Un programme bien rempli avec aussi un repas composé des produits du domaine. Une très belle journée en l’attente de se retrouver dès septembre.
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Logements d’Auzon. Les travaux se terminent
Les travaux engagés par la commune de Saint-Etienne-de-Boulogne sur les ruines du centre du hameau d’Auzon se terminent.
Douze mois auront été nécessaires pour intégralement réhabiliter les ruines acquises par la commune et y réaliser deux logements de type T2 et T3 qui seront loués à, compter du 1er janvier prochain. Le T3 d’une surface de 70 m² a été attribué à un jeune couple et le T2 de 50 m² le sera prochainement selon la procédure d’attribution des logements conventionnés.
Une opération de 190 000 € ht subventionnée par la Région Auvergne-Rhône-Alpes et le Département de l’Ardèche, et qui bénéficie aussi d’un prêt bonifié de la Caisse des Dépôt et consignation. Cette opération est en outre équilibrée pour le budget communal, qui y trouvera un excédent de 2000 € par an.
La réalisation de ces logements conventionnés permet aussi de résorber les ruines au centre du hameau, et de répondre aux objectifs du Programme Local de l’Habitat de la Communauté de communes du Pays d’Aubenas-Vals.
De même type que les quatre logements que la commune possède au-dessus de la mairie et dans l’ancien presbytère, ces logements permettront prochainement d’accueillir de nouveaux habitants.
Les travaux sur la place située devant les logements se poursuivront dans l’année lorsque le projet prévu aura été défini.
A l’appel des jeunes de Boulogne
L’association des jeunes de la Boulogne organisait son repas hivernal le samedi 11 février à la salle polyvalente. Au programme, tartiflette maison cuite au four à bois. Idéal en ces temps d’hiver. Les 130 convives ont tout autant apprécié le repas que l’ambiance conviviale.
Une soirée qui s’est poursuivie en musique fort tard, ponctuée d’une projection rétrospective des activités de l’année écoulée.
Rendez-vous avec les jeunes cet été pour la fête votive.
Cérémonie du 8 mai 1945
La cérémonie du 8 mai a été l’occasion pour une trentaine de personnes de se retrouver à l’invitation de la Mairie.
L’occasion pour le Maire de rappeler au combien la seconde guerre mondiale a été celle de la lutte contre les totalitarismes, mais aussi que leurs avatars modernes, nationalistes, sectaires et xénophobes sont malheureusement plus que jamais d’actualité.
Une manière d’appeler à la vigilance en forme d’hommage aux combattants de la liberté.
Allocution du Maire
Photos Alexandre Elzinga
La chaufferie sort de terre
Les travaux de chauffage sur le bâtiment école-mairie-bibliothèque battent leur plein. La chaufferie a commencé à sortir de terre le 19 septembre. Ce bâtiment, installé dans la cour de la bibliothèque, abritera la chaudière à bois granulés et le silo contenant ces derniers.
Ce projet permettra de chauffer l’ensemble du bâtiment avec une énergie locale, propre et économique, moins coûteuse que l’installation électrique actuelle.
Alors que l’isolation des bâtiments a déjà été rénovée et que les réseaux de chaleur dans les locaux ont été posés, l’ensemble des travaux sera terminé pour une mise en service à la mi-octobre.
Une opération à 70 000 € subventionnée par le Département de l’Ardèche et par l’État, au titre de la labellisation Territoire à Énergie Positive pour la Croissance Verte de la communauté de communes du Pays d’Aubenas-Vals.
soiree jazz …
Environ 15 musiciens amateurs ont participé à un stage d’improvisation, organisé par l’association ‘la note partagée’, sous la houlette du saxophoniste bien connu, Vincent Audigier. Ce master class avait lieu à la salle polyvalente, mise à disposition par la municipalité pour le WE.
La fin de stage aura permis de présenter des reprises de jazz pendant plus d’1h30 devant 40 personnes, entraînées par le rythme et le dynamisme de ce saxophoniste talentueux.
Quatorze bistrots à Saint-Etienne en 1812.
Déclaration du chiffre d’affaire des bistrots de la commune de Saint-Etienne de Boulogne en 1812. Il sont au nombre de quatorze qui déclarent ne vendre que du vin, seulement deux d’entre eux déclarent vendre des liqueurs et de l’eau de vie.
Extrait des archives de M. Patrick Carle.
La salle polyvalente en vert
La salle polyvalente était comble samedi soir pour la finale de la Coupe de la Ligue de football qui opposait Saint-Etienne et Rennes.
Une cinquantaine de personnes de toutes générations s’était donné rendez-vous pour partager le match, puis la victoire de Saint-Etienne. C’est en effet peu dire que le public penchait pour l’équipe ligérienne, qui avait ici des supporters joyeux et acharnés.
Une soirée bon enfant qui s’est poursuivie par une troisième mi-temps jusqu’à une heure très avancée de la nuit.
La gym à Vorey-sur-Arzon
L’association de gymnastique La Boulognette n’a pas eu peur du mauvais temps pour le week-end de Pentecôte. Ses membres sont allés marcher en Haute-Loire, à Vorey-sur-Arzon, entre Le Puy et Saint-Etienne, à la découverte des reliefs volcaniques du Lignon.
Une journée qui laissera de bons souvenirs, même s’ils sont humides et froids.
La rue des bons enfants en concert
Le groupe “La rue des bons enfants
Initiation au secourisme à la salle polyvalente
En fin d’année 2012, la commune a installé un défibrillateur cardiaque en accès libre sur la place du village.
Mais le tout n’est pas d’être équipé, mais encore faut-il savoir se servir de cet équipement qui permet de sauver des vies en cas d’accident cardiaque. Pour répondre à ce besoin, la commune a organisé une première séance d’information et de sensibilisation aux gestes de premier secours.
Animée par Armelle Vieu, elle était ouverte aux personnes fréquentant tous les jours ou presque les abords de la place du village, et aux organisateurs de manifestation regroupant du public. Participaient dons le personnel de la commune, de l’école, les gérants de l’auberge l’Arbre à pain, et les responsables d’associations.
Durant deux heures, il fut donc question de point de compression, de réanimation cardio-pulmonaire, de mise en sécurité, de gestion des secours.
A l’issue de la formation, plusieurs participants évoquaient leur souhait d’aller plus loin que cette première présentation. Une volonté qui rejoint celle de la Mairie pour organiser des cessions de formation ouvertes à tous les habitants qui le souhaitent.
Les commune remercie Armelle Vieu pour l’organisation de cette séance, ainsi que le lycée de Privas et le CFA de Lanas, qui ont mis à disposition leur matériel pédagogique (mannequins, défibrillateurs de présentation).
Challenge Martaresche 2013
La Pétanque La Boulogne organisait son traditionnel challenge Martaresche qui marque la rentrée. Il s’est, cette année, déroulé à Saint-Michel.
Trente cinq équipes se sont affrontées en doublette. La demi-finale a vu s’affronter les doublettes Riffard-Riffard contre Delaygue-Delaygue et Martaresche-Tourre contre Coulomb-Saluel et la finale Martaresche-Tourre contre Riffard-Riffard, les premiers l’emportant.
Outre la pétanque, ce fut une belle journée avec un excellent méchoui servi au 65 convives.
Bravo aux organisateurs qui n’ont pas compté leur peine pour la pleine réussite de cette journée.
Un cours de NIA
_ Pascale Foucault (de Barjac) proposait Samedi 28 septembre à la salle polyvalente de St Etienne de Boulogne un cours de NIA, et ce pendant une bonne heure et demi ! Quelques “sportives” ont répondu présentes pour la deuxième fois et comptent bien remettre cela la prochaine fois !
Le Nia s’inspire des mouvements et concepts des arts martiaux, des arts de la danse et d’autres approches corporelles (yoga…). La pratique du Nia permet de développer la force, la flexibilité, la mobilité, l’agilité et la stabilité.
A partir de chorégraphies simples et ludiques, cette approche nous apprend à bouger d’abord pour soi, pour le bien-être et le plaisir que cela procure, plutôt qu’en fonction d’un esthétisme ou d’un idéal à atteindre. Les mouvements sont innovants, offrant de grandes plages de liberté et d’expressivité personnelle, et les chorégraphies sont réalisées sur une musique à la fois stimulante et agréable. C’est tonique, ludique et l’effet relaxant est garanti !
En cours, chacun est libre d’accentuer ou de diminuer le rythme, l’intensité ou encore l’amplitude des gestes et des déplacements, sans jugement, sans comparaison ni compétition, juste en suivant son intuition et son inspiration. Chacun peut à tout moment adapter sa pratique en fonction de sa forme, de ses possibilités et de ses motivations.
Tout cela dans une ambiance détendue, rires et sourires au programme…
Vous pourrez d’ailleurs venir le vérifier par vous-mêmes lors du prochain cours qui aura lieu le 19 octobre prochain à 14h30.
Prévoir une tenue adaptée aux pratiques sportives (le NIA peut se pratiquer pieds nus ou en ballerines, chaussettes antidérapantes…), une bouteille d’eau et si possible un tapis de sol pour les étirements.
Nouvel article
La châtaigne, le trésor d’automne de l’Ardèche. C’est l’ensemble de la filière que Bernard Gonzalez, préfet, est venu découvrir dans le Sud-Ardèche. La première étape était une halte chez Pascale Augstein, castanéïcultrice à Saint-Étienne-de-Boulogne depuis treize ans.
Durant plus d’une heure, avec passion, elle a présenté son travail, les investissements réalisés, la réintroduction du marron vincent, une variété ancienne et peu courante. Elle a aussi évoqué son désarroi face aux voleurs, parfois très bien organisés et qui viennent de nuit, et aux dégâts causés par les sangliers.
Les membres du syndicat de défense de la châtaigne d’Ardèche sont également revenus sur les maladies (encre ou cynips) qui touchent les vergers et qui impactent les productions.
La filière se porte bien mais…
« Planter aujourd’hui, c’est créer une culture pour la génération suivante. C’est pourquoi, en parallèle, la chambre d’agriculture et le parc naturel régional mènent une opération de reconquête de l’existant », explique Jean-Luc Flaugère, président de la chambre. L’exploitante confirme : « C’est un investissement à très long terme ». « Seul un quart des arbres greffés arrivent en production », souligne de son côté Daniel Vernol, président du syndicat de défense de la châtaigne. Mais tous d’assurer : « La châtaigne est un fruit d’avenir ».
Après la découverte de la production de la châtaigne, la suite de la visite a porté sur le conditionnement et la transformation. Christophe Sabaton, président du comité interprofessionnel de la châtaigne d’Ardèche, rappelle que « la filière se porte bien », « que l’AOC a attiré du monde » mais que les problèmes d’approvisionnement vont apparaître à cause du cynips et des changements climatiques.
Ensuite, le préfet de l’Ardèche a découvert le calibrage et le conditionnement de la châtaigne. La coopérative, qui compte 300 adhérents, emploie huit salariés permanents et traite 1 800 tonnes de châtaignes par an, ce qui représente 75 % de son activité.
Durant une après-midi, le préfet a donc pris le pouls d’une filière importante pour le département et de la situation paradoxale dans laquelle elle se trouve.
Le règlement architectural approuvé
La commune est soucieuse de garantir autant que faire se peut la qualité architecturale des nouvelles constructions comme des rénovations. Pourtant, la règlementation dans laquelle s’inscrit l’examen des permis de construire ne permet pas d’être assez précis pour émettre un avis juridiquement fondé sur certaines demandes.
Jusqu’à présent, il était difficile de faire prévaloir un avis négatif de la commune basé sur l’aspect architectural du bâtiment : les services de l’État qui instruisent et délivrent les autorisations refusaient de prendre en compte ces avis négatifs car non fondés sur un règlement local.
Pour éviter cette situation et afin de définir le cadre de ce qui est souhaité ou pas, la commune a décidé l’année dernière de réaliser un cahier de prescriptions architecturales. Ce travail a été confié au CAUE de l’Ardèche, qui vient de rendre son rapport.
Sur huit pages, le règlement détaille successivement de manière claire et pédagogique :
l’implantation de la construction sur la parcelle ;
l’adaptation de la construction à la pente ;
les soutènements ;
les volumes des bâtiments ;
les toitures ;
les éléments architecturaux ;
les ouvertures ;
les clôtures ;
les enduits.
Télécharger le règlement architectural.
Ce cahier décline au niveau local les règles de bonne construction définies à l’échelle du Parc Naturel Régional des Monts d’Ardèche.
Ce document a été approuvé lors du conseil municipal du 8 novembre 2013. Il permettra à tous de savoir ce qui est permis ou pas, et d’éviter ainsi des erreurs architecturales flagrantes, ou des complications dans l’instruction des permis de construire.
A l’avenir ce cahier architectural complètera donc la carte communale en précisant comment construire.
Aides à l’élagage des châtaigniers
Reconquérir 8000 ha de châtaigneraies
Avec 5000 tonnes de châtaignes produites, l’Ardèche est le premier département producteur de France. Cependant la production de châtaignes n’est pas suffisante face à la demande croissante des transformateurs et donc des consommateurs. Le programme de reconquête vise à combler le déficit de production estimé par les industriels du secteur à environ 2000 tonnes pour l’Ardèche. Et si le châtaignier est un arbre fruitier, l’intérêt de son bois, notamment pour les charpentes et la menuiserie, ne doit pas être oublié. C’est pourquoi le programme de reconquête contribue également au développement de la sylviculture du châtaignier dans les Monts d’Ardèche (6000 ha).
Pendant l’hiver 2012-2013, plus d’une cinquantaine de castanéïculteurs a déjà bénéficié de l’aide à l’élagage et 2000 châtaigniers ont été entretenus. Ces travaux d’élagage sont toujours soutenus pour la campagne 2013-2014, et les débroussaillages et abattages sont désormais éligibles sous réserve de la réalisation d’un diagnostic préalable. Le Parc prend en charge 50% du coût de ces travaux.
A noter que cette année, ces aides aux travaux de rénovation s’ouvrent aux propriétaires non agriculteurs. Ils peuvent aussi bénéficier d’un diagnostic gratuit et individualisé de leurs parcelles. Les conditions d’accès à ce programme sont disponibles auprès du Parc.
CONTACTS au Parc
(04 75 36 38 60) :
Camille Demené (châtaigniers fruits): cdemene@pnrma.fr
A l’heure des galettes
Les aînés ruraux de Saint-Etienne, club des Genets d’Or, ainsi que l’association de gym La Boulognette viennent de marquer le début de l’année avec une traditionnelle galette des rois.
Leurs membres se sont ainsi réunis dans une bonne ambiance pour bien débuter 2014 sans perdre les habitudes de convivialité.
Le Préau à l’ordre du jour
Les travaux d’aménagement du bureau coopératif Le Préau se terminent, et il entrera en fonctionnement fin février au plus tard.
Ces locaux, aménagés par la commune de Saint-Etienne-de-Boulogne au village seront loués à une association regroupant cinq travailleurs indépendants qui partageront et installeront leur activité dans ce bureau.
Installés jusqu’à présent chez eux, ils cherchaient un espace qui leur permette de sortir leur activité de leur domicile, sans pour autant louer chacun un bureau individuel. Il n’était pas question non plus pour eux de faire construire un local neuf, alors que chacun travaille seul. Le partage d’un bureau commun s’est imposé. C’est un mode de travail collectif qui se développe, venu des pays anglo-saxons sous le nom de “co-working”‘, littéralement “travaillant ensemble”.
Un mode de travail innovant
Innovant, ce nouveau mode de travail permet de mutualiser les charges immobilières, mais aussi des frais comme la reprographie, les fluides (électricité, eau, abonnement téléphonique, serveur informatique par exemple).
C’est justement le caractère innovant de ce projet qui lui a permis de bénéficier de subventions conséquentes, au taux maximum autorisé, de la part de la Communauté de communes de la Roche de Gourdon, du Département, de la Région et de l’Union Européenne. Le projet a même été sélectionné dans le cadre d’un appel à projet sur les espaces de télétravail lancé par la Délégation interministérielle à l’Aménagement du Territoire et à l’Attractivité Régionale (DATAR) Massif-Central.
Les partenaires du projet en visite
Afin de faire le point sur l’avancée du dossier, de rencontrer les travailleurs indépendants qui vont intégrer cet espace de travail, les représentants de ces structures, mais aussi du Pays de l’Ardèche Méridionale, de la coopérative d’activité Pollen-Scop, du SIVU des Inforoutes de l’Ardèche, du Parc Naturel Régional, entre autres, se sont retrouvés à Saint-Etienne.
Accueillis par deux membres de l’association Le Préau, et par la commune, ils ont pu le temps d’une après-midi échanger sur le projet, et évoquer la possibilité de créer d’autres espaces similaires dans d’autres communes.
Une réflexion collective fructueuse qui permet déjà de préciser les pistes pour la reproduction d’une telle expérience ailleurs. C’est d’ailleurs bien à ce titre que le projet a pu bénéficier de crédits européens via la DATAR, de sorte qu’il constitue une affaire financièrement blanche pour la commune.