L’association Les enfants de la Boulogne avait convié les parents, le personnel de la crèche, la société CEFEM et les communes de la communauté de communes de la Roche de Gourdon pour un apéritif de fin d’année convivial.
A l’approche des vacances, ce fut l’occasion pour tous de se rencontrer dans un cadre agréable pour échanger sur la crèche, qui cette année encore a donné pleine satisfaction aux usagers. Une satisfaction qui se traduit par un taux de remplissage excellent, la structure affichant presque complet tout le temps. La commune remercie à ce titre Marie-Emmanuelle Gasnier, directrice de la crèche et toute son équipe pour le travail accompli.
Il fut aussi question du centre de loisirs qui ouvre cet été encore pour accueillir les plus grands pendant le mois de juillet.
Une belle rentrée
Ecole fin prête, une trentaine d’enfants a repris le chemin de leur classe à Saint-Etienne, en maternelle du regroupement pédagogique de Boulogne. Ils ont fait connaissance de leur nouvelle enseignante, Corinne Bas, qui sera secondée sur un mi-temps supplémentaire par Patrick Génuite.
Une rentrée qui s’est passée dans le calme, mais non sans quelques larmes pour les plus petits qui découvraient un nouvel univers. Ces quelques chagrins ont vite été calmés par une enseignante expérimentée et attentive, accompagnée par Céline Girard, assistante maternelle.
Souhaitons-leur à toutes et à tous une excellente année scolaire.
Un nouvel arrêt de car TER à Auriolles
L’arrêt de car TER du Col d’Auriolles était identifié comme l’un des plus dangereux du secteur. Située sur une section de route à trois voies, en sortie de courbe, plusieurs accidents ont failli y avoir lieu. Les cars ne pouvaient quitter la chaussée et les passagers avaient des difficultés pour traverser, le tout au milieu du carrefour. Servant d’arrêt de car scolaire, la situation était particulièrement dangereuse et a motivé le Conseil Général à se mobiliser.
Cette situation a été signalée par la commune au Conseil Général, à la Région et à la SNCF en 2004. Après quatre rencontres préparatoires, et plusieurs visites sur le terrain les travaux se concrétisent enfin, presque dix an après ! Il faut dire que l’Ardèche n’est pas au cœur des préoccupations de la SNCF !
Mais aujourd’hui, la commune a obtenu 80 % de subventions du Département et de la Région pour réaliser ces travaux dont le montant s’élève à 24000 euros.
Le projet a été défini en partenariat étroit avec le service des transports et le service des routes du Conseil Général dont l’accompagnement technique et administratif a été précieux sur ce dossier. Le nouvel arrêt sera implanté une centaine de mètres plus au sud afin de le sortir du carrefour et de le positionner loin des virages. La chaussée a été aménagée avec des ilots centraux permettant de couper la traversée piétonne en deux tronçons. Dans le même temps, de vrais dégagements sont en cours d’aménagement de part et d’autre pour que les cars puissent stationner hors de la chaussée. Deux abribus dotés d’éclairage solaire autonome et des bancs seront prochainement posés. Un parking pour 5 ou 6 voitures a été créé.
L’ensemble des travaux sera terminé dans une quinzaine de jours.
Un service TER renforcé
En 2001, la Région et la SNCF ont décidé de supprimer purement et simplement l’arrêt au motif qu’il y en avait trop le long de la ligne jusqu’à Valence, ce qui ralentissait le temps d’accès au TGV. La population s’est mobilisée et les rencontres imposées à la SNCF ont permis de garder un arrêt facultatif, qui est redevenu un arrêt complet en 2004. Il a quand même fallu attendre 2007 pour que des billets SNCF puissent être délivrés.
Tout est néanmoins rentré dans l’ordre et il est maintenant possible d’acheter un billet SNCF pour Saint-Etienne-de-Boulogne, comme pour n’importe quelle gare de France par internet ou dans un point de vente SNCF ou encore par borne automatique.
Près d’une quinzaine de cars dans chaque sens desservent maintenant Saint-Etienne en direction de Valence et d’Aubenas, en correspondance avec les trains à Valence et Valence TGV.
Voir les horaires des TER.
Le conseil d’école dit non aux nouveaux rythmes scolaires
Les communes ont à organiser la mise en place des nouveaux rythmes scolaires. La réglementation prévoit que le mercredi matin sera un jour d’école, tandis que trois-quarts d’heure seront dégagés chaque après-midi pour les activités périscolaires dont la charge incombe aux municipalités.
Si certaines communes expérimentent avec difficulté cette réforme dès cette année, Saint-Etienne et Saint-Michel-de-Boulogne ont décidé initialement de la repousser d’une année. Cette première décision prise en février avait fait l’objet d’une consultation des parents qui ont souhaité à 80,4 % le report de la mise en œuvre de la réforme, cette décision étant aussi approuvée à l’unanimité par le conseil d’école.
La réforme des rythmes scolaires serait donc à mettre en œuvre pour septembre 2014. Néanmoins, les choses ne sont pas si simples, tant les bouleversements induits pour les communes, l’école et les enfants sont importants, le tout renforcé par le manque de moyens pour bien faire, et par une désorganisation de l’école qui porterait préjudice aux enfants.
Le conseil d’école dit non
Le conseil d’école s’est prononcé par huit voix et une abstention contre la mise en place de la réforme sur le regroupement pédagogique de Boulogne, considérant qu’il n’est pas possible de la mettre correctement en place avec les moyens financiers des communes. A ce titre, le conseil ne fait aucune proposition d’aménagement des horaires et renvoie la décision à l’État.
Plusieurs facteurs ont motivé cette décision.
Une réforme qui déstructure l’école publique
D’une part son coût est hors de portée des communes (plus de 20 000 € s’il s’agit de faire venir des intervenants spécialisés comme le veut la réforme avec seulement 6000 € d’aide la première année, et rien ensuite !). Les communes devront donc se rabattre sur des solutions qui ne seront que des pis aller (bénévolat, contrats aidés, sous encadrement des enfants) et qui ne garantiront pas la qualité de l’accueil périscolaire. Malgré les discours officiels, la désorganisation prévaut sauf exception dans certaines communes ayant déjà mis en œuvre la réforme cette année. Les rencontres avec les parents et les enseignants concernés, ainsi que certains élus, sont très instructives à ce sujet.
D’autre part, cette réforme aboutira au final à alourdir encore la semaine scolaire des enfants qui sont déjà souvent dans le système scolaire de 8 h à 18 h. A ce titre, les retours d’expériences des enseignants et des familles ayant testé la semaine de 4,5 jours sont clairs et constatent une fatigue accrue des enfants, surtout en maternelle.
Cette réforme déstructure aussi le rythme quotidien des enfants en multipliant les intervenants sur la journée, puisque des animateurs socio-culturels seraient appelés à intervenir à l’école durant une partie des après-midis.
Elle est source d’inégalités entre les enfants des communes riches et des communes pauvres qui auront une école et des activités périscolaires de niveau variable en fonction de leur lieu de scolarisation. A ce titre, certaines communes ont commencé à faire payer les activités périscolaires, mettant de fait un terme à la gratuité scolaire. Ou alors d’autres font appel à du bénévolat local, ou des contrats aidés, ce qui revient le plus souvent à confier les enfants à des personnes pas ou peu qualifiées pour s’en occuper.
Le conseil municipal refuse la réforme telle qu’elle est décidée
Le conseil municipal s’était déjà prononcé contre la mise en place de cette réforme en 2013 (voir la délibération de février 2013
Dans la presse : le RPI de Boulogne dit non à cette réforme des rythmes scolaires
Travaux d’eau aux Clapès
Les travaux de renouvellement de conduites d’eau jusqu’aux Clapès viennent de se terminer avec les essais de pression qui assurent de l’étanchéité de la nouvelle conduite posée.
Près de 400 mètres de nouvelle conduite en PVC de 100 mm de diamètre qui remplacent la conduite des années 1930 en fer. Très dégradée, elle présentait des fuites à répétition et il n’était pas envisageable de la faire durer plus longtemps. Posée sous l’ancienne voie ferrée, elle était installée dans l’argile et les cailloux qui l’ont perforé à plusieurs endroits.
En une quinzaine d’années, ce sont au total plus de huit kilomètres de conduites qui auront été renouvelés afin de garantir une meilleure qualité de l’eau, un meilleur rendement du réseau, et une meilleure fiabilité de la distribution.
Une nouvelle tranche de renouvellement pourrait être engagée à la suite de la précédente en direction de Lestrade dès l’année 2014.
Voeux municipaux
Il y avait affluence pour les vœux de la municipalité de Saint-Etienne.
L’occasion pour les habitants présents de se retrouver afin de partager un moment de convivialité, mais aussi d’échanger avec le conseil municipal sur les projets et réalisations communales.
Lors de sa présentation, le Maire est revenu sur les principales réalisations de l’année écoulée dans plusieurs domaines : service des eaux, voirie, développement économique, logement, ou animation de la commune par exemple.
Sans s’engager dans une présentation des projets pour 2014, élections obligent, il a quand même souhaité que l’année à venir soit celle d’une intégration réussie à la communauté de communes du Pays d’Aubenas-Vals, même si cette dernière est réalisée sous la contrainte des décisions préfectorales.
Pour finir, il a remercié les associations qui animent la commune, les élus qui l’ont accompagné durant ce mandat, ainsi que le personnel qui se dévoue pour la collectivité et ses habitants.
Voir le texte des vœux du Maire.
Salle comble pour Maëlys
Il y avait affluence à la salle polyvalente pour le repas organisé par l’association En marche avec Maëlys.
Plus d’une centaine de convives se sont retrouvés pour le repas daube au feu de bois organisé par Jean-Philippe Marron, et cuisiné par Alfred Noblesse assisté de nombreux bénévoles, avec le soutien local de la pétanque La Boulogne.
Une belle réussite, d’autant que la présentation des résultats des soins suivis par Maëlys, très positifs, est venue encourager un peu plus encore les organisateurs et l’assemblée.
Archives analyses d’eau
Les bilans annuels de la qualité de l’eau seront archivés au fur et à mesure de l’édition des nouvelles données.
Année 2012
La Conchy, Le village, Les Clapès, Lestrade, Les Gouzis, Les Taupenas, La lauze
Auriolles
Auzon
Le Pradal
Les Gras.
Travaux au presbytère
Les joints des pierres de la façade nord du presbytère n’avaient pas encore été refaits sur quelques mètres carrés. Cela occasionnait une humidité importante et récurrente dans les appartements de la cure.
Le chantier de rénovation vient de débuter. Il a été confié à l’entreprise Roux, de Vals-les-Bains.
Ainsi assaini, l’appartement du rez-de-chaussée sera repeint, la dernière rénovation intérieure datant de plus de dix ans. A l’issue des travaux, tous les logements communaux auront été refaits ou rénovés.
Une fiscalité communale stable en 2014
Le conseil municipal qui vient d’avoir lieu a fixé les taux d’imposition pour l’année 2014.
Le maintien des taux de l’année 2013 a été décidé, les recettes dégagées permettant d’équilibrer le budget malgré la baisse sensible des dotations apportées par l’Etat, conséquence du plan d’austérité décidé par le gouvernement. Dans le même temps, les dépenses de fonctionnement ont encore été compressées, comme les dépenses en énergie, grâce notamment à la remise à niveau des lampes d’éclairage public, ou un nouvel abonnement téléphonique intégrant tous les services chez le même opérateur.
Depuis quatre ans, la fiscalité est donc stable, avec un taux de taxe d’habitation de 7,29 %, de taxe foncière bâtie de 8,03 % et de taxe foncière non bâtie de 70,30 %. La Contribution foncière des entreprises, ancienne Taxe Professionnelle, n’est maintenant plus du ressort du conseil municipal, mais de la communauté de communes. Son taux ne varie plus d’une commune à l’autre, étant fixé pour l’ensemble de la communauté à 20,90 %.
Le conseil a aussi décidé de ne pas augmenter le prix de l’eau, qui reste fixé à 60 € pour l’abonnement et 1,60 € le m3.
Pont de Châtunat : les maçons à pied d’oeuvre
Les travaux de rénovation du pont de Châtunat, sous La Conchy, viennent de débuter. Planifié à plusieurs reprises, ils avaient du être repoussés pour diverses raisons.
Alors que le coût estimé des travaux par un artisan, estimé à plus de 30 000 € ht n’était pas finançable par la commune, il avait été envisagé de les réaliser dans le cadre d’un atelier d’insertion. Celui qui avait été pressenti a cessé ses activités avant de commencer. Il avait ensuite été envisagé de faire travailler le lycée technique de Chomérac, section maçonnerie, mais cela n’a pas pu se faire. C’est finalement vers le GRETA Sud Ardèche à Aubenas que la commune s’est tournée.
Le chantier sera donc une opération école conduite par Christophe Savigny, encadrant, et ses élèves. Une dizaine de jeunes en formation se retrouvent donc sur l’ouvrage pour apprendre à manier la truelle, à tailler la pierre pour combler les manques, mais aussi à échafauder et organiser un chantier.
Une formation complète et pratique qui est rendue possible par le caractère patrimonial de l’ouvrage et qui avantage tout le monde. Le GRETA trouve un cas concret de chantier réel à réaliser, tandis que la commune ne paye que les matériaux et le déplacement des jeunes en formation, soit environ 3000 €.
Un chantier important
Il s’agir de rejointoyer totalement l’ouvrage et de reconstruire les parapets très dégradés. Les deux faces et la voûte seront traitées.
Alors que les arbres voisins ont été abattus par Stéphan Véron et que robert Weber a purgé l’ouvrage de son lierre, les travaux de maçonnerie à proprement parler commencent.
Les parapets seront reconstruits avant les vacances de Noël, tandis que les joints de l’ensemble feront l’objet d’une intervention en janvier/février.
Ils seront réalisés avec un mortier “bâtard” mêlant sable, ciment et chaux.
L’opération une fois terminée redonnera un bel aspect et de la solidité à cet ouvrage partie intégrante du patrimoine communal.
De là à envisager d’autres réalisation dans le même cadre… Les ouvrages d’art vétustes ne manquent pas !
Association des Jeunes : la fête votive se prépare
L’association des Jeunes de la Boulogne vient de se réunir à la Mairie sous la présidence d’Hélène Estrade. Au programme de la réunion, le bilan du repas hivernal à la salle polyvalente, qui s’est parfaitement bien déroulé. Bonne ambiance et convivialité ont été au rendez-vous pour la centaine de convives.
Mais l’essentiel de la réunion était consacré à l’organisation de la fête votive qui se profile en juillet et à laquelle les jeunes commencent à travailler : autorisations à demander pour les feux d’artifices, réservations diverses, sponsors à trouver, aubades à prévoir…
Les postes de travail ne manquent pas mais ils sauront comme leurs aînés faire en sorte que la fête soit réussie pour les habitants de Saint-Etienne.
Conseil municipal : l’énergie à l’ordre du jour
Le conseil municipal qui vient d’avoir lieu portait avant tout sur des questions d’économies d’énergies sur lesquelles la commune souhaite travailler en application des engagements pris par l’équipe municipale lors des dernières élections.
Il fut d’abord question de la candidature « Territoire à énergie positive » (TEPOS) que la communauté de communes du Pays d’Aubenas-Vals souhaite déposer auprès de l’ADEME et de la Région. Cette démarche vise à labelliser les territoires qui s’engagent fortement et concrètement dans la transition énergétique. De manière opérationnelle, cela consiste à déterminer quelles sont les pistes d’économies d’énergie, afin de consommer moins, et comment produire de l’énergie renouvelable locale (biomasse, hydroélectricité, photovoltaïque…) afin de couvrir les besoins locaux. Cette candidature reçoit un écho très favorable au sein du conseil municipal qui souhaite vivement que la communauté de communes la porte jusqu’à son terme.
Le conseil a ensuite pris trois décisions à l’échelle de Saint-Etienne.
Des panneaux photovoltaïques ?
Il fut ensuite question d’installer des panneaux solaires photovoltaïques sur les toitures des bâtiments communaux. A cet effet, le Syndicat Départemental d’Energies de l’Ardèche a été missionné pour effectuer une pré-étude technique et financière afin de préciser la faisabilité de ce projet tant en terme d’implantation qu’économique. Le résultat de cette étude permettra de déterminer quels seront les toits à équiper (église, salle polyvalente, cure…), et sera le cas échéant poursuivie par un appel d’offre.
Un chauffage plus économe
Ensuite, la question du chauffage des bâtiments communaux a été évoquée, de même que leur isolation. A ce jour, le chauffage est assuré pour plus de 7000 € par an avec des radiateurs électriques. Les perspectives de changer d’énergie pour mieux maîtriser le chauffage et ses coûts seront envisagée, en particulier avec des solutions de type chaudière à bois déchiqueté ou géothermie. Dans le même temps, l’isolation de la salle de classe sera refaite. Afin d’affiner la réflexion dans ce sens, la commune missionne le point info-énergie Polénergie qui devra rendre son étude dans les quatre mois à venir avant une prise de décisions sur le mode de chauffage qui sera mis en place.
Des économies d’éclairage public
Enfin, pour finir, il fut question de l’éclairage public. L’équipe municipale précédente a fait moderniser le réseau avec la pose d’horloges de commande et de lampes plus économiques, le tout subventionné par l’ADEME et le Syndicat d’Energies de l’Ardèche. Le principe de l’extinction nocturne avait alors été décidé à l’unanimité sans que les horaires aient été décidé. C’est maintenant chose faite : à compter du mois de juin, les lampes seront éteintes en milieu de nuit lorsque personne ne circule, soit de 23 h à 6 h en hiver et de 00 h 30 à 6 h en été, avec bien entendu possibilité de les laisser allumées lors des festivités. Le Syndicat Départemental d’Energies se charge des réglages nécessaires. Une mesure déjà en vigueur dans de nombreuses communes rurales et qui fera baisser de près de 70 % la consommation d’électricité du réseau d’éclairage public.
Autant de mesures bonnes pour le budget communal et pour l’environnement.
Place du village : le stationnement s’organise
La commune de Saint-Etienne vient de dégager un espace situé contre l’Eglise qui lui appartenait et qui était occupée par des fleurs et des plantations, afin d’y réaliser un parking. L’espace a été nivelé avec un sol stabilisé afin de permettre le stationnement des véhicules. Des places y seront très prochainement marquées.
Cela permettra de résoudre en partie les difficultés de stationnement sur cette partie de la place du village, et les automobilistes sont vivement encouragés à s’y garer au lieu de stationner au milieu de la place et devant l’église.
Les enfants à pied à l’école !
Depuis la fin de l’année dernière et au début de cette année, plusieurs enfants posaient des problèmes de discipline dans le car scolaire, au point que le Conseil Général qui gère le transport a dû les exclure du transport jusqu’à Noël.
Face à cette situation, les parents d’élèves ont décidé de se mobiliser et de faire comprendre à leurs enfants l’intérêt et le confort de pouvoir aller en car à l’école. Pour cela, rien de mieux que l’exemple et c’est ainsi que 22 enfants sont partis de la place du village de Saint-Etienne et du hameau du Devès, pour rejoindre l’école primaire de Saint-Michel à pied. Une journée qui a commencé par 1 h 30 de marche et un départ de nuit assez frais qui leur a permis de réfléchir tout au long du trajet dans les bois à la chance qu’ils ont de disposer d’un bus chauffé et rapide tous les matins et tous les soirs…
Un départ nocturne et frais…
… et une marche dans les bois !
Moulin-Artige : les conteneurs ordures ménagères déplacés
Les conteneurs à ordures ménagères du Moulin Artige changent d’emplacement. Situés sur le départ du chemin du Col de Valaurie, ils étaient difficile à collecter en camion, étant donné que ce chemin n’est pas revêtu. Les véhicules patinaient et avaient du mal à faire demi-tour.
Antoine Joignant, nouveau propriétaire du Moulin-Artige a accepté qu’ils soient positionnés sur son terrain en contrebas du Moulin. Un emplacement a été aménagé par Robert Weber et sera prochainement équipé de caches-conteneurs.
Une opération qui prend place dans le cadre du travail engagé par la communauté de communes du Pays d’Aubenas-Vals pour rationaliser et améliorer les tournées de collecte des ordures ménagères. De nombreux points noirs ou difficiles ont été repérés sur l’ensemble de la communauté et seront progressivement traités par suppression, déplacement, aménagement ou passage en points de regroupements.
Les travaux en cours
Loizal s’est posé…
_ Loizal… c’est cette petite bestiole au regard vif mais d’une naïveté intense, mais attention aux apparences, gare aux à priori…
Ce petit personnage sans plume et “sans zèle” s’appelle “Loizal”, petit observateur du quotidien, critique du monde, de la révolution, de la terre, un grain dans l’univers, la magie du genre humain. Il joue et se joue de nous. Double lecture, double sens.
Loizal souvent posé, mais toujours perché, il nous observe.
Il est l’oiseau créé par un adulte dont le regard est resté là-bas, loin derrière, au pays de l’enfance.
Julien Astier, artiste et citoyen engagé, inscrit en territoire rural, travaille portes ouvertes sur la rue, dans le village de Jaujac, il prolonge la vie des matériaux arrivés en fin de vie : des idées sans fin, un courage à toutes épreuves.
Le petit volatile s’est faufilé jusqu’à nos murs, et restera tout le mois de février, dans une série appelée “Ballon de rouge”. Puis en mars avec une nouvelle série…
Loizal s’est installé, il vous attend…
http://julastier.wix.com/plasticien
https://www.facebook.com/julien.astier.18
?Julien Astier “Entrée de secours”
Rue du Terras à Jaujac
04 26 62 24 54 / 06 23 11 24 08
“Pirates de l’air”
“Sauveteurs en Verre – Tanin sur la Lune – Décollage ”
Un 8 mai d’hommage pour la Paix
Nous sommes réunis en ce 8 mai 2016 pour commémorer l’Armistice qui a marqué la fin de la Seconde Guerre Mondiale en Europe de l’Ouest, l’arrêt complet des hostilité sur le vieux continent devant attendre le 9 mai avec la victoire de l’Armée Rouge Soviétique contre les forces nazies, et le 2 septembre dans le Pacifique avec la capitulation du Japon.
Ces trois dates, qu’il ne faut pas réduire au seul 8 mai, marquent la fin du pire conflit que n’a jamais connu le Monde, du plus étendu en termes géographiques, du plus meurtrier, du plus paroxystique et surtout de celui au cours duquel l’humanité s’est perdue abimée, et montré sa capacité la plus aboutie à nier son humanité même.
Si la première guerre mondiale a fait montre d’une barbarie sans limites, d’innovations techniques ravageuses et meurtrières, elle est globalement restée cantonnée sur le front, entre lignes ennemies, face à face. Il n’en est rien avec la seconde guerre mondiale, qui au-delà du conflit armé même, a été l’expression de la plus totale perte d’humanité.
N’oublions pas que si la guerre a débuté officiellement en 1939, elle a été précédée dès 1936 de conflits et de mouvements d’armées qui étaient les premiers nuages noirs de la guerre.
En 2016, nous devons avoir ici une pensée toute particulière pour nos frères espagnols, 80 ans après le début de la guerre civile qui a ravagé la péninsule pendant trois ans et demi. Répétition générale de la seconde guerre mondiale, qui a vu la droite réactionnaire se liguer avec l’Eglise et l’Armée pour prendre les armes contre la nouvelle République élue, qui a vu affluer les combattants internationaux tandis que les légions aériennes nazis survolaient son ciel. Cette Espagne, qui comme le monde moins de trois ans après, voyait des frères de sang prendre les armes les uns contre les autres, a été le laboratoire de la répression, de la folie meurtrière, jusque dans l’exil de ses fils républicains.
Pétrie de haine nationaliste, de racisme, de xénophobie, de ségrégation religieuse, l’Europe puis le Monde en arrivait à planifier et mettre en œuvre l’extermination d’une partie de son être lui-même sans autre justification que le fait qu’il existe.
La guerre des nations est une chose inepte, sans objet, immorale, nihiliste, qui débouche sur 70 millions de morts en six ans, sur des opérations militaires sans précédent, sur des bombardements d’une ampleur inégalée, sur l’usage terrifiant du feu nucléaire, à deux reprises.
Mais l’exacerbation du totalitarisme en est une autre, avec un système de conditionnement qui a permis, permet permettra à des pans entiers de ces sociétés de se dresser contre elle-même pour se broyer elles-mêmes. Avec une froideur bureaucratique implacable, soutenue par une justification idéologique, religieuse ou politique sans faille, admise avec une lâcheté silencieuse et complice, la machine à asservir, puis à exterminer se met en place.
L’ethnologue Germaine Tillion, résistante, déportée, dont les cendres ont été transférées au Panthéon en 2015 s’interroge.
“Comment ces hommes-là les tortionnaires dans les camps], et des centaines d’autres, appartenant par leur origines et leur formation aux cadres moyens de la société allemande, protégés apparemment par tous les garde-fous de notre civilisation (la morale, la religion, le droit, les enseignements de l’histoire), ont-ils pu torturer de leurs mains, massacrer eux-mêmes ou faire massacrer sous leurs yeux, par dizaines, par centaines, par milliers, par millions, de sang-froid, à longueur d’années, des familles totalement sans défense, tenant leurs petits enfants par la main, “coupables d’exister”? C’est bien là la question que se posent ceux qui connurent, de près ou par ouï-dire, l’univers concentrationnaire… Aujourd’hui… Je suis convaincue qu’il n’existe pas un peuple qui soit à l’abri d’un désastre moral collectif”.
Ainsi, la France, patrie des Lumières et des droits de l’homme, terre d’accueil et d’asile, la France, ce jour-là, accomplissait l’irréparable. Manquant à sa parole, une partie d’elle-même livrait ses protégés à leurs bourreaux, tandis qu’une autre luttait dans l’ombre pour abattre la bête immonde. C’est dire si les schémas d’analyse simplistes ne résistent pas. C’est dire toute la lucidité qu’il faut, pour comprendre, expliquer ce qui dépasse l’entendement.
Oui, nul peuple n’est à l’abri du pire, par la seule grandeur de son passé, par la seule gloire de son histoire, ou la seule hauteur de ses penseurs et philosophes. Cela ne constitue aucunement un rempart contre la chute dans la barbarie entrainée par la perte totale de repères moraux et humanistes qui peut survenir sournoisement et à tout moment, pour peu que le contexte économique et social en constitue le terreau fertile.
Vous, qui êtes tombés dans les sables du Sahara, sur les plages de Normandie ou les plaines de Russie, qui vous appeliez tommi, GI ou frontovik, vous qui êtes tombé au détour d’une voie ferrée, partisan de l’ombre, nous vous devons la liberté.
A ce titre, la célébration de l’Armistice du 8 mai 45 n’est pas seulement l’affaire des anciens combattants, des élus et des corps constitués. Elle est fondamentalement l’affaire de tous les citoyens.
Pour nos enfants et pour vous, notre devoir aujourd’hui est porter un message de paix de tolérance, de respect humain partout dans le monde, à commencer à par chez nous.
Oublier ce message serait oublier la première leçon que nous devons retenir de la barbarie nazie. En effet, et il faut le rappeler sans cesse, le parti nazi est arrivé au pouvoir en Allemagne de manière quasi démocratique, par les élections. La banalisation dans le discours politique des idées xénophobes et racistes est un danger mortel susceptible de toucher l’ensemble du champ politique. L’explication qui est donnée par certains, répétant à l’envie que nos difficultés quotidiennes sont de la faute de l’autre se transforme très rapidement en haine de l’autre et débouche inéluctablement sur une politique de boucs émissaires et sur la violence.
Il est vrai qu’il est plus facile de distiller ce poison que de combattre les vraies causes de la misère, des inégalités et de l’enrichissement inconsidéré d’une infime minorité.
La première valeur humaine est la tolérance et la compréhension de l’autre, et non le jugement. Elle ne doit toutefois pas céder au relativisme, et l’humanisme a vocation universelle, ce qui doit être rappelé sans cesse avec fermeté, vigueur et inflexibilité face à ceux qui entendent déconsidérer ses valeurs, où qu’ils soient.
Afin de préparer un avenir pour nos enfants qui ne soit pas pavé de larme, il est plus que jamais l’heure de faire notre la phrase de Pierre Brossolette qui disait : « Ce que nos morts attendent de nous, ce n’est pas un sanglot, mais un élan ».
Ce n’est pas dans le nationalisme xénophobe, dans les tentations de sortie de l’Union Européenne que nous trouverons cet élan.
Franck Brechon
Maire
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Que d’herbe !
Comme chaque année, Robert Weber, cantonnier de la commune, s’est attaqué depuis deux mois à l’herbe qui envahit les chemins de la commune et les places des hameaux. Merci à lui.
Un premier passage sur tous les chemins de terre entretenus par la commune est maintenant presque terminé. Place au nettoyage des hameaux, pour un labeur qui paraît sans fin suite à la météo humide de ce printemps.
Comme chaque année, le passage de l’épareuse est prévu aux environs du 14 juillet sur les routes goudronnées.
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